Les données et le simulateur, la clef d’un début de saison réussi pour Albon
Pour le moment, ‘ça se passe bien’ pour lui
En Australie comme à Bahreïn, Alexander Albon a réussi à devancer son coéquipier pourtant plus expérimenté, Daniil Kvyat, en qualifications. Certes, le Russe n’avait pu bénéficier d’un deuxième tour en Q2, à Sakhir, en raison d’un problème opérationnel, mais tout de même : le Thaïlandais semble au niveau de Kvyat en ce début de saison.
L’apprentissage de la F1 semble se dérouler de manière très satisfaisante, alors que des trois rookies, Alexander Albon est celui qui avait roulé le moins avant le début de la saison…
« Oui, j’ai franchi une bonne étape. Les voitures sont si élaborées maintenant que vous vous y sentez à l’aise immédiatement. Ce qui s’apprend vraiment avec beaucoup d’expérience, c’est plus l’interaction avec l’équipe, juste pour extraire le plus de performance dans tout le travail qui se fait hors du cockpit. Donc juste être avec Dany, écouter son retour d’expérience, sa manière de communiquer, ça m’aide vraiment. Mais oui, ça se passe bien. Le simulateur aide beaucoup aussi. »
Alexander Albon n’a jamais couru à Shanghai, à part donc dans le simulateur. Apprécie-t-il ce tracé, à première vue ?
« C’est ma première fois ici, donc c’est un peu difficile de le dire… Mais il semble juste qu’un millier de trajectoires semble possible à chaque fois. Beaucoup de virages mènent à d’autres virages, donc il y a bien des styles possibles. Vous pouvez pousser en entrée ou en sortie de virage. La piste semble vraiment technique. Donc elle est intéressante pour les pilotes. »
En 2021, pour niveler la performance entre les écuries, la FIA pourrait réduire la quantité de données exploitables par chaque garage. Mais une telle décision ne handicaperait-elle pas trop les rookies ?
« Pour promouvoir les dépassements, je ne dirais pas que réduire les données fonctionnerait » estime le pilote Toro Rosso. « De mon côté au moins, les données, c’est juste pour améliorer mon chrono, mais ça ne serait pas un outil pour améliorer le nombre de dépassements. »
« Le nombre de données que vous utilisez en F1, aujourd’hui, est immense. Surtout dans mon cas. C’est une piste où vous pouvez, grâce aux données, être très vite dans le rythme. C’est quelque chose que j’utilise beaucoup. Je me compare beaucoup avec Dany. D’autres pilotes regardent plus les données que d’autres, moi je les regarde beaucoup. Juste pour être dans le rythme. Pour dépasser… non, ça ne me sert pas. »
Le troisième Grand Prix de la carrière d’Alexander Albon est aussi le millième de l’histoire de la F1. Pour l’occasion, le pilote Toro Rosso a rendu hommage à l’autre Thaïlandais à avoir jamais couru en F1 – le Prince Bira, qui participa au premier Grand Prix à Silverstone (sur une Maserati, course conclue par un abandon).
« Je rends hommage, sur mon casque, au Prince Bira. J’ai pensé que ce serait sympathique de mettre l’accent sur l’histoire de la Thaïlande en F1. Mon numéro de pilote est aussi dans le style qu’il avait adopté, je crois qu’il portait du jaune et du bleu. »
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