Jos Verstappen espère plus de concurrence pour son fils en 2024
Max n’a jamais eu peur de Marko grâce à son éducation
Max Verstappen va-t-il écraser de nouveau la F1 cette année ?
Cette hypothèse, qui effraie plus d’un fan de F1, ne relève pas de l’improbable. On sait par exemple que Red Bull se concentre sur sa F1 2024, la RB20 dévoilée ce soir à 20h30, depuis l’été dernier. Et on sait aussi le niveau stratosphérique qu’a pu atteindre le Néerlandais sur un plan plus personnel.
Le paradoxe, c’est que même le père de Max, Jos Verstappen, trouve que son fils écrase trop la compétition. L’ancien pilote Benetton ou Arrows dit ainsi souhaiter, pour son fils, une compétition plus relevée cette année.
On en est donc là dans le clan Verstappen ! À vaincre sans péril, on triomphe avec moins de gloire, pour parodier le dicton…
« Bien sûr, nous voulons gagner les courses, mais j’aime aussi que Max se batte pour remporter une victoire durant un Grand Prix - ou pas. Je pense que tout le monde veut voir cela. »
« Je suis un fan de ce sport, je suis un fan de la Formule 1. Bien sûr, c’est bien de gagner 18 ou 19 courses dans la saison. Mais gagner le championnat comme il l’a fait en 2021... je l’ai aussi apprécié après tout, alors... pourquoi pas ? »
Les fans de Lewis Hamilton apprécieront, bien sûr, cette dernière phrase de Verstappen père !
Pour autant, Jos le reconnaît volontiers, son fils n’aime pas seulement gagner ; il aime dominer, écraser.
« Il aime cela. Il aime absolument la domination. »
« Pour 2024, nous sentons que les autres se rapprochent. L’écart se réduit, absolument. Tout dépend donc de ce qu’ils fabriquent à l’usine ces jours-ci et nous verrons cela… »
Max Verstappen n’apprécierait-il donc pas de reconstruire un projet en partant de zéro par exemple ?
« Il n’est intéressé que par le fait de gagner des courses. »
Sur le papier, Max Verstappen a tout pour aller chercher les sept titres de Lewis Hamilton et Michael Schumacher. Mais pendant combien de temps encore sera-t-il en F1 ?
L’évolution actuelle de la F1 (calendrier à rallonge, courses sprint, circuits urbains) le dérange, et il ne manque pas une occasion pour le dire.
On voit ainsi mal Max Verstappen aller au-delà de son contrat actuel avec Red Bull, qui expire fin 2028.
Cela voudrait donc dire que le pilote de Milton Keynes n’aura connu que deux équipes dans sa carrière, Toro Rosso et Red Bull.
« C’est le plan, je pense » confirme Jos.
« Commencer avec Red Bull et finir avec Red Bull. C’est ce que nous aimons. Nous sommes des gens très loyaux. »
« Ils nous ont donné notre chance et, tant qu’ils ont une bonne voiture et qu’Helmut est là… il nous a toujours soutenus. Max a montré qu’il soutenait Helmut, Red Bull et des gens comme ça. Ce serait donc bien, disons. »
Jos Verstappen met ainsi la pression sur la direction de Milton Keynes, en faisant mine de lier l’avenir de Max à celui de Marko.
Si l’on en croit Jos, Max Verstappen ne fera donc jamais équipe avec Lewis Hamilton... un duo qui serait autant puissant qu’électrique.
« J’aimerais voir ça ! Mais je pense que tout le monde sait que ça n’aura aucune chance d’arriver. Pour certains, ce serait très agréable à regarder. Mais je ne pense pas... il s’est passé tellement de choses en 2021, je pense, que cela n’arrivera jamais. »
Verstappen n’a jamais eu peur du Docteur Marko
Après la F1, Max Verstappen n’a jamais caché son désir d’explorer d’autres disciplines. Peut-être les 24 Heures du Mans avec son père.
Quant à faire équipe avec son fils en rallye, Jos n’y pense pas.
« Je suis trop vieux pour ça ! Le niveau que Max met, c’est quelque chose de fou. C’est pour ça que je me sens trop vieux pour faire ça. »
« Je le connais. Je sais comment j’étais quand j’étais aussi jeune. S’il participe à des courses et à des compétitions dans différentes catégories, il veut aussi gagner. Conduire avec un vieil homme qui est peut-être un peu trop lent d’une seconde à une seconde et demie. Il n’aime pas cela. Et je n’aimerais pas ça non plus. »
« Il ne serait pas fâché, mais il dirait "Allez, papa !". Je sais que c’est comme ça, je sais qu’il n’aime pas ça et que je n’aime pas ça. Alors mieux vaut ne pas le faire… »
Et si Max Verstappen est autant un lion dans la voiture, Jos n’y est peut-être pas étranger par son éducation...
« C’est sa propre personnalité. Mais je pense qu’il m’a vu faire des choses. »
« Je lui ai montré ma personnalité, et tout le monde a sa propre personnalité. »
Jos Verstappen a aussi appris à son fils à ne pas avoir peur. Et notamment ne pas avoir peur d’Helmut Marko ! Le responsable de la filière jeunes pilotes de Red Bull a terrorisé plus d’un rookie, mais pas le Néerlandais...
« Tout le monde a un peu peur d’Helmut ! Mais il n’a jamais eu peur, lui. »
« Il a dit : Si j’ai pu travailler avec mon père, Helmut est facile ! Je pense donc que c’est ainsi qu’il le ressent. J’ai toujours été clair. Je sais ce que je voulais, je sais ce que j’attendais de lui. Nous avons tout donné. C’est comme ça que je suis. Et je pense que c’est comme ça qu’il est. » »
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