’J’ai pleuré dans le parking’ : Ocon raconte sa détresse à Melbourne en 2019
Le "moment le plus bas" de sa carrière en F1
Esteban Ocon a révélé que le pire moment de sa carrière a été au début de son année en tant que pilote de développement pour Mercedes F1, en 2019. Le moment où il a compris qu’il ne piloterait pas de monoplace de Formule 1 avant plusieurs mois a été difficile à admettre.
"En arrivant à la première course, j’ai demandé à Mercedes quand j’allais tester la voiture, et ils m’ont répondu ’oui, tu vas la tester dans trois ou quatre mois’" a raconté le Français dans le podcast High Performance.
"Je suis ensuite revenu dans la voiture et j’ai pleuré dans le parking, je m’en souviens. Heureusement, nous avons trouvé la solution pour revenir. Je pense que c’était le moment le plus bas, en Australie, en 2019."
"J’étais super content pour l’équipe aussi pour le succès qu’ils avaient parce que j’en faisais partie, je contribuais avec le travail sur le simulateur, tout le développement. Mais je me disais ’si je conduisais aussi cette voiture en course ? Elle est si dominante, si rapide’. Je me voyais, mais je n’étais pas là, sur la piste, et c’était assez difficile."
Un choix forcé mais pas regretté d’être réserviste en 2019
Il aurait pu rouler dans une autre équipe cette année-là, après avoir perdu son volant chez Force India, devenue Racing Point : "Nous avions deux contrats avec des équipes. L’un était signé, donc je n’avais qu’à le signer, j’allais courir pour l’équipe en 2019."
"Mais nous avons décidé de ne pas aller à celui-ci et d’aller à l’autre, et cela n’a pas fonctionné avec l’autre. C’était à cause d’un malentendu entre les parties et de choses que je ne contrôlais pas."
Un choix qu’il ne regrette pas : "Au final, je n’ai pas perdu une année car j’ai beaucoup appris avec Mercedes en 2019 en étant réserviste. Ils dominaient et il y a encore beaucoup de choses que j’utilise maintenant et qui font de moi un pilote plus complet quand je suis revenu en 2020."
Mais le Français est ensuite retourné chez Renault en 2020, pour reprendre la compétition : "La conduite me manquait tellement et cela m’a donné l’amour du sport encore plus parce que j’ai réalisé la chance que j’avais d’être pilote de course."
"Lorsque vous vous concentrez sur la performance, la performance, la performance, vous oubliez la chance que vous avez de conduire l’une de ces voitures. Lorsque je suis revenu en 2020, je me suis dit que je n’allais jamais perdre le sourire au volant d’une voiture de Formule 1. C’est pourquoi je suis toujours heureux."
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