Invasion de l’Ukraine : la F1 se réunit ce soir pour examiner la situation

Binotto évoque une situation ‘horrible’, mais il est urgent d’attendre…

Par Alexandre C.

24 février 2022 - 14:45
Invasion de l'Ukraine : la F1 (...)

Alors que les troupes russes sont entrées en Ukraine ce jeudi, violant ainsi la Charte des Nations unies comme l’a rappelé le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le monde de la F1, réuni à Barcelone pour les essais hivernaux, réagit aux événements en cours.

D’abord parce qu’émotionnellement, les pilotes, qu’ils aient des proches ou non à l’est de l’Europe, se sentent choqués par cette invasion brutale à grande échelle ; mais encore parce que sportivement parlant, des questions épineuses se posent.

Faut-il annuler le Grand Prix prévu à Sotchi en septembre ? Uralkali pourra-t-elle continuer à soutenir Haas et la carrière de Mazepin ? Ces questions ne sont pas encore tranchées.

Alors que Sebastian Vettel a annoncé qu’il ne courrait en aucune manière en Russie cette année, et que Fernando Alonso et Max Verstappen ont estimé que la F1 ne devrait pas se produire dans un pays en guerre, les directeurs d’équipe ont aussi réagi (pas Günther Steiner, muselé par Haas et Uralkali).

Quoi qu’il en soit Mattia Binotto, chez Ferrari, évoque une « situation terrible » pour la F1.

L’Italie est plus dépendante du gaz russe que d’autres pays européens, ce qui pourrait affecter l’inflation et la situation économique dans la Botte.

Que devrait faire la F1 ? Pour Binotto, il est urgent d’attendre…

« Tout ce que nous pouvons faire, c’est attendre et voir. »

« D’ici la course de septembre, nous avons le temps. »

« Mon souhait est que tout [la guerre] s’arrête très vite. »

Mattia Binotto confirme qu’une réunion aura lieu ce soir dans le paddock pour examiner la situation...

« Nous aurons une réunion ce soir pour comprendre et gérer la situation. »

« La F1 dans cette situation n’est pas la plus importante. Ce qui se passe là-bas l’est. C’est très triste. »

Concrètement, la F1 pourrait attendre jusqu’à ce que les États-Unis et l’UE annoncent leurs sanctions. Une exclusion de la Russie du système de paiement international Swift pourrait empêcher Uralkali de payer Haas, avec les conséquences que l’on peut imaginer sur l’engagement de la famille Mazepin en F1 (Dimitri Mazepin pourrait-il être aussi un des oligarques ciblés par les sanctions ?). Théoriquement aussi, comme avec l’Iran, les USA pourraient interdire tout commerce en dollar avec la Russie, ce qui condamnerait de toute manière la tenue d’un Grand Prix en Russie.

Mais comme le rappelle Mattia Binotto, ce sont là bien sûr des sujets dérisoires face au tragique de l’actualité.

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