Vettel boycottera le Grand Prix de Russie de F1 s’il a lieu
La FOM va surveiller de près la situation en Ukraine
On savait Sebastian Vettel engagé dans certaines causes sociales et écologiques, et le pilote Aston Martin F1 l’a confirmé en conférence de presse ce jeudi midi lorsqu’il a été interrogé au sujet du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
La situation a escaladé cette nuit avec l’attaque de l’armée russe à Kiev et dans d’autres villes d’Ukraine. Forcément, la question se pose à l’échelle de la Formule 1, même si ce sujet est évidemment futile à l’heure où une guerre éclate.
Vettel a toutefois répondu fermement pour condamner et a fait part de sa tristesse de voir la situation à l’Est. Le quadruple champion du monde a déjà prévenu qu’en cas de maintien du Grand Prix de Russie, il ne s’y rendrait pas lui-même et boycotterait l’événement.
"En tant que GPDA, nous ne nous sommes pas exprimés sur le sujet, je ne peux donc pas parler au nom du GPDA" a déclaré celui qui préside l’association des pilotes de Grand Prix.
"Mais de mon avis personnel, je me suis réveillé aux nouvelles de ce matin choqué. Je ne sais pas, c’est horrible de voir ce qui se passe. Et si vous regardez le calendrier, nous avons une course prévue en Russie."
"Pour ma part, mon opinion est que je ne devrais pas y aller, et je n’irai pas. Je pense que c’est mal de courir dans ce pays. Je suis désolé pour les personnes innocentes qui perdent la vie, qui sont tuées pour des raisons stupides. C’est un leadership très, très étrange et fou."
"Je suis sûr que nous allons parler de quelque chose, mais comme je l’ai dit au nom du GPDA, nous ne nous sommes pas encore réunis. Personnellement, je suis choqué et triste de voir ce qui se passe. Nous verrons à l’avenir, mais je pense que ma décision est déjà prise."
Verstappen se rallie à Vettel, les pilotes soutiennent la F1
Une déclaration forte, qui a trouvé écho chez Max Verstappen. Le champion du monde n’est pas favorable à un Grand Prix de Russie : "Quand un pays est en guerre, on ne devrait pas y courir."
Par ailleurs, Fernando Alonso et Charles Leclerc ont apporté leur soutien et leur confiance à la F1, qui devra prendre la décision ultime. L’Espagnol pense que la discipline "prendra la décision".
"Je ne pense pas que nous, pilotes, ayons le pouvoir de décider. Nous avons tous notre opinion, et je suis sûr que c’est la même que chacun. Sur des choses comme ça, on peut prendre notre décision, mais la F1 fera au mieux."
Leclerc juge que la discipline "prendra une décision quand on aura davantage d’informations" sur la situation, et que le GPDA "devra parler à ce sujet. Je ne veux pas aller dans les détails car je n’ai pas trop d’informations."
"C’est très triste à voir, surtout en 2022. Nous prendrons une décision par la suite. La Formule 1 prendra certainement une décision et nous aurons plus d’informations que ce que l’on a actuellement."
De son côté, la F1, et ses dirigeants de la FOM et de Liberty Media, continuent de surveiller la situation : "La F1 regarde attentivement la situation évolutive, comme beaucoup d’autres."
"Aucun commentaire ne peut être fait actuellement sur une course prévue en septembre. Nous continuerons à surveiller la situation de près."
De son côté, Haas F1 Team a annoncé que son directeur Günther Steiner, qui devait participer à la conférence ce midi, ne s’y rendrait pas. La situation géopolitique met en porte-à-faux l’équipe américaine, dont le principal commanditaire et investisseur, Uralkali, est russe.
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