Interview - Romain Grosjean : En course, j’ai eu peu de chance en Australie

Le Français espère changer cela cette année

Par Emmanuel Touzot

9 mars 2020 - 15:21
Interview - Romain Grosjean : En (...)

Pour revenir sur ces essais, et sur le fait qu’ils étaient plus courts de deux jours que les années précédentes, quel était l’impact de ce roulage condensé sur votre préparation ?

"Je pense que c’était intéressant et excitant. Nous avions beaucoup de tours à faire dans un temps limité. Lors de ma première journée, j’ai fait 158 tours de piste et je l’ai un peu ressenti dans mon corps. C’est aussi une bonne chose après l’hiver, de pouvoir accumuler les kilomètres. J’ai apprécié le fait que ce soit condensé."

Quelle importance avez-vous en tant que pilote pour la mise en place du plan de chaque journée de test, et est-ce que ça évolue au fil des essais après que vous passez du temps dans la nouvelle voiture ?

"Tout d’abord, il faut découvrir la nouvelle voiture. Il faut essayer de voir ce que sont les points positifs et négatifs. Ensuite, on travaille sur le programme de test. De toute évidence, ça va évoluer au fil des jours de roulage, selon les problèmes que nous rencontrons et le temps que prennent les changements, ainsi que selon le roulage que vous voulez effectuer. C’est un effort commun entre les ingénieurs et les pilotes, pour voir la meilleure chose à faire et ce que l’on veut tester pour être prêts."

Le GP d’Australie ne vous a pas particulièrement récompensé au fil des ans, hormis en 2016 avec une sixième place incroyable pour les débuts de Haas, ainsi que cinq départs depuis le top 10 de la grille. Quel est votre jugement sur le circuit du GP de Melbourne, et pourquoi la course vous a offert des résultats mitigés au fil des ans ?

"J’aime le circuit de l’Albert Park et j’aime l’Australie, ainsi que la ville de Melbourne. Pour moi, c’est l’une des meilleures courses de la saison. Je suis heureux d’aller en Australie chaque année. J’y ai vécu de belles séances de qualifications, j’ai très souvent été dans le top 10. En course, j’ai eu peu de chance en Australie. J’ai le sentiment que les choses seront différentes cette année et j’ai hâte d’y être."

Melbourne fête son 25e anniversaire en tant que course du calendrier de la F1. Quel est votre premier souvenir de Formule 1 à Melbourne, et hormis vos moments personnels, quels sont ceux de la F1 qui se dégagent selon vous dans l’histoire à Melbourne ?

"Je ne me rappelle pas de beaucoup de courses à Melbourne, surement à cause du décalage horaire quand j’étais plus jeune. Je me rappelle des débuts de Sébastien Bourdais, chaque voiture abandonnait et il a atteint le top 6. Il n’a même pas fini la course, il a abandonné à deux tours de l’arrivée mais s’est classé septième. L’Australie était intéressante dans le passé car les voitures avaient des problèmes, la fiabilité n’était pas aussi bonne. Il y avait toujours beaucoup d’abandons et l’on ne savait pas à quoi s’attendre. A titre personnel, 2016 est le souvenir qui se détache."

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