Red Bull critique des triplés de course ‘brutaux’ pour les équipes de F1

Même si l’équipe en sort renforcée au championnat

Par Alexandre C.

18 septembre 2021 - 12:31
Red Bull critique des triplés de (...)

La F1 enchaîne les courses en cette deuxième moitié de saison et sort par exemple d’un triple-header de prestige (Zandvoort, Spa, Monza). Ce calendrier infernal suscite toutefois les critiques de nombre d’équipes, par exemple de Günther Steiner chez Haas.

Et même parmi les plus grandes structures on ressent la fatigue et l’usure : par exemple Christian Horner lui-même ressent les effets de ce triple-header, qu’il qualifie même de « brutal. »

« Je suis de retour au bureau et pour une fois, je suis heureux d’être loin de la piste ! Les triplés de courses sont toujours brutaux pour le personnel qui se déplace d’une course à l’autre, mais ils ont aussi un impact sur les équipes à l’usine, que le public ne voit pas. »

« Cette saison, la charge de travail a été particulièrement intense pour un certain nombre de raisons. Nous sommes dans une lutte serrée pour le championnat et l’équipe est à fond dedans. Le dévouement est tout simplement exceptionnel. »

Les ressources humaines sont d’autant plus sous pression en F1 que les ressources budgétaires le sont : en raison des budgets plafonnés, Red Bull a dû ainsi licencier des employés et la charge de travail générale a augmenté en conséquence. Sans compter les crashs de Silverstone et de Monza à réparer du côté de Max Verstappen...

« Nous travaillons également dans les contraintes d’un plafond budgétaire serré. La consommation de pièces est importante avec ces voitures, donc quand vous avez trois courses groupées, il est inévitable que du travail supplémentaire soit nécessaire à l’usine. Nous avons également eu quelques accidents au cours de ces courses, ce qui a mis beaucoup de pression sur le système, et le personnel de soutien, à l’usine, alimente la machine pour que tout fonctionne. »

Zandvoort, le moment fort

Mais en dépit des contraintes, Red Bull a bien limité les dégâts à Zandvoort, Spa ou Monza et Max Verstappen mène à nouveau face à Lewis Hamilton. Christian Horner s’en réjouit. Zandvoort l’a en particulier enchanté, à la fois pour les performances et pour l’ambiance.

« Sortir de ces trois courses en ayant gagné une fois, fait la pole position dans les trois Grands Prix et repris la tête du championnat, c’est une période positive pour nous, surtout avec la victoire au GP des Pays-Bas ! »

« J’ai encore la chanson de ’Super Max’ qui résonne dans ma tête ! Je n’avais jamais vu une foule pareille. Tous ces fans néerlandais faisaient une fête d’enfer de l’autre côté de la barrière. »

« Le promoteur a créé une telle ambiance qu’on se serait cru dans une boîte de nuit d’Ibiza plutôt que sur un circuit automobile. Les niveaux d’énergie étaient fous et avec eux, toutes les attentes. Et puis le roi est arrivé ! »

« Je dois dire que la façon dont Max a géré ça était phénoménale. Il faut se rappeler que, bien qu’il soit en F1 depuis sept saisons, il n’a que 23 ans. Il a gardé la tête froide et n’a pas laissé la pression de l’événement l’atteindre. Même après la course, il est resté mesuré et n’a pas plongé dans la foule. Il a géré cette pression et a fait preuve de maturité bien au-delà de son âge. »

« Souvent, on assiste à des courses à domicile et les attentes sont trop grandes pour certains pilotes, mais la façon dont il a géré la situation était impressionnante. C’était vraiment un événement formidable. Je logeais dans un camping-car en tant que voisin de Max, mais il était très discret et était directement sur sa PlayStation tous les soirs. »

La suite ? Sotchi, un bastion Mercedes...

Mais Max Verstappen sera-t-il toujours en tête du championnat après Sotchi, circuit où Mercedes n’a jamais été battue ? Surtout avec une pénalité de la grille sur trois places...

« Je regardais les résultats du Grand Prix de Russie et en 2018, Max est passé de la dernière à la première place avant de devoir faire son arrêt. Nous étions deuxièmes l’année dernière, mais c’est un circuit où nous n’avons jamais gagné. »

« C’est un bastion de Mercedes. Pour moi, Monza et Sotchi, je les ai marqués mentalement comme des circuits Mercedes, donc ce sera un défi. »

« Nous avons la pénalité de grille à prendre pour Max aussi, mais à Sotchi ce n’est pas un tel handicap en raison de la force de l’aspiration jusqu’au premier virage. J’ai hâte d’y être et de voir comment nous nous en sortons. »

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