Leclerc a moins besoin de s’adapter à la Ferrari

C’était le cas en début de saison

Par Franck Drui

25 juillet 2019 - 17:58
Leclerc a moins besoin de s'adapter

Charles Leclerc a révélé à Hockenheim qu’il avait finalement décidé de s’imposer au sein de son équipe afin d’adapter la Ferrari SF90 à son style de pilotage plutôt que de tenter d’adapter le sien.

Le Monégasque admet que c’est ainsi l’une des clés qui lui a permis de progresser ces dernières semaines. Avec la confiance grandissante de la Scuderia envers lui, cela lui a permis de faire une série de 4 podiums de suite : Canada, France, Autriche et Grande-Bretagne. Il n’est d’ailleurs plus qu’à trois points de son équipier, Sebastian Vettel, au championnat.

"Avant le Grand Prix de France, je m’adaptais plus à la voiture que le contraire. Puis j’ai décidé de changer d’approche et avec la confiance de l’équipe, j’ai été vers mes propres réglages, ce qui m’a permis de piloter de manière un peu plus naturelle pour moi. Cela m’a aidé," révèle-t-il à Hockenheim.

"Quand on arrive dans une équipe aussi importante, alors qu’on a qu’une seule saison complète de Formule 1 dans le rétro, vous êtes un peu intimidé. J’étais un peu intimidé quant au fait d’arriver et de dire que je veux ceci, cela et encore ça. Ce n’est pas comme ça que je voulais démarrer ma relation avec Ferrari."

"Alors au début j’ai voulu comprendre la voiture, m’y adapter autant que possible. J’arrivais à faire de bonnes choses mais ce n’était pas optimum en termes de performance. Je sentais que je pouvais en sortir plus en la réglant un peu plus dans ma direction. Cela a aussi aidé la performance de l’équipe depuis."

Lui-même a parfois eu quelques doutes avec la monoplace : "Pour être complètement honnête actuellement, j’ai du mal ou je la ressens moins. Il se plaint de la stabilité en entrée de virage et ça ne m’affecte pas trop. Ce sont les faiblesses, nous les connaissons, et nous essayons vraiment de les régler dès que possible."

"Je me sens à l’aise avec la voiture, elle a des faiblesses mais au final, je crois que Seb a fait de très bonnes courses aussi, peut-être qu’il n’a pas été très chanceux durant les dernières, mais je suis sûr qu’il reviendra au sommet, ce n’est qu’une question de temps."

Leclerc révèle que Ferrari a parfaitement identifié ses faiblesses : "Actuellement, je me sens bien dans la voiture, j’en suis heureux. Comme je l’ai dit, nous devons encore travailler, surtout sur notre rythme de course, et c’est ce que nous faisons pour progresser au plus vite."

De son côté, Vettel n’est pas trop surpris que l’aisance au volant ne soit pas la même : "Il est normal qu’on soit parfois à l’aise et parfois moins. Pour nous, il était important de comprendre ce qui causait cette irrégularité et où était passé le sentiment initial solide avec la voiture, ainsi que la raison pour laquelle nous n’étions pas capables de le répéter."

"Nous avons une très bonne compréhension maintenant et nous essayons beaucoup de choses pour faire en sorte que ça aille dans une meilleure direction. Je pense que nous avons fait de bonnes choses, et sur d’autres, nous sommes revenus en arrière. Il y a des choses différentes cette saison, mais rien à quoi on ne puisse pas s’adapter."

Ferrari

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos