‘Réaliste’, Vettel sent que Ferrari sera ‘moins forte’ que l’an dernier à Hockenheim

Pas question de signer une 2e pole d’affilée à Hockenheim ?

Par Alexandre C.

25 juillet 2019 - 18:17

Depuis deux courses en particulier, Ferrari paraît avoir reculé dans la hiérarchie, au moins sur le plan du rythme de course, face à Red Bull, qui effectue un certain retour en force. Pourtant l’an dernier, en performance pure, c’est bien Sebastian Vettel qui s’était montré le plus rapide à Hockenheim : il avait signé la pole et sans son accident, aurait remporté le Grand Prix.

Cette année, Sebastian Vettel espère-t-il de même pouvoir mener l’avant de la grille ? On le sent, logiquement, plus pessimiste…

« Bien sûr je veux gagner, mais je suis réaliste. Je sens que nous ne sommes pas les favoris, mais nous avons une chance. Il est toujours spécial d’avoir l’opportunité de courir dans votre pays natal. Nous avons une chance de bien performer. Cet endroit est spécial pour moi, proche d’où je viens. Proche de ma famille et de mes amis. »

« Pour trouver un endroit où faire la fête, je n’ai pas à aller très loin ! C’est vraiment spécial de courir à domicile. »

« J’étais très proche de gagner l’an dernier. Voyons à quel point nous pouvons nous rapprocher de l’an dernier. Nous sommes dans une position moins solide qu’en 2018 pour commencer le week-end. Lors des dernières courses, nous nous sommes sentis très forts, en qualifications et en rythme de course. »

Sebastian Vettel aborde également ce Grand Prix d’Allemagne dans un état d’esprit particulier : il vient de commettre une nouvelle bourde lors du dernier Grand Prix, à Silverstone, en rentrant dans la Red Bull de Max Verstappen ; s’il commet une autre erreur – deux semaines après celle de Silverstone, et un an après celle de Hockenheim – les critiques à son encontre risquent d’exploser. Sent-il alors plus de pression ?

« Je me mets toujours de la pression, donc je ne peux être heureux si les choses se passent mal. Le principal, c’est de continuer à progresser comme il le faut et si je commets une erreur, je ne peux en être heureux. La pression que je me mets sur moi-même est plus importante que tout autre facteur extérieur. »

« Le meilleur moyen, le plus honnête, le plus évident, de me juger, c’est de savoir ce que j’ai fait de mal, et de bien ; je sais quand j’ai eu l’opportunité de bien faire, car vous êtes toujours votre meilleur juge, peu importe ce que vous faites. Voilà ce que j’ai comme règle. »

« Courir pour Ferrari, ce n’est pas un poids pour moi, je sens que c’est un privilège. Ma mission, mon but, celui de l’équipe aussi, est de retrouver la possibilité de remporter des victoires. Si nous y arrivons, nous aurons une bien meilleure chance de nous battre pour le championnat. »

« Cela dit, les choses ne se sont pas passées comme nous l’aurions voulu cette année, après les deux dernières saisons que nous avons vécues ; mais les choses progressent dans la bonne direction, si l’on considère le tableau d’ensemble, mais ça ne nous intéresse pas de le savoir si vous n’êtes pas où vous voudriez être. »

« Nous savons tous que la F1 est un monde où les gens sont obsédés par le court terme, ce qui est aussi juste, car cela fait partie du jeu ; mais dans l’ensemble, même si la situation semble bonne, il nous reste encore à franchir la dernière étape, la plus importante. »