Pour Brawn, Vettel a plus que jamais besoin du soutien de Ferrari
2019, une saison comparable à 2014 pour Sebastian Vettel
Sebastian Vettel est sous le feu des critiques après sa contre-performance notable au Grand Prix d’Italie. Le pilote Ferrari, qui occupait la 4e place, a perdu, tout seul, le contrôle de sa monoplace à Ascari, en partant en tête-à-queue ; puis il a rejoint de manière hésitante la piste, a touché la monoplace de Lance Stroll qui arrivait à pleine allure, et a, pour cette manœuvre, écopé d’une logique et lourde pénalité, un stop-and-go de 10 secondes.
Les déboires de Sebastian Vettel contrastent fortement avec les récentes performances de Charles Leclerc, qui vient de gagner les deux derniers Grands Prix.
Le quadruple champion du monde est-il définitivement un faire-valoir, voire un boulet au sein de la Scuderia ?
Ross Brawn, le manager des sports mécaniques pour Liberty Media, ne le pense pas. Selon lui, Sebastian Vettel a plus que jamais besoin, aujourd’hui, du soutien de Maranello.
« Sebastian Vettel est clairement l’un des grands de notre sport. Mais en cette période difficile, il a vraiment besoin du soutien de son équipe, afin de regagner cette confiance dont il semble manquer pour le moment. »
« Sebastian a commis deux erreurs au virage 7. Il est parti en tête-à-queue et a heurté Lance Stroll. »
« En qualifications, il a eu le sentiment d’être abandonné par son coéquipier à la fin de la Q3 – il n’avait pu être en capacité de lutter véritablement pour la pole. Mais ce qui est arrivé à Monza fut de son propre fait, de sa propre responsabilité. Et ses erreurs paraissent encore pires qu’elles ne le sont, à la lumière des deux victoires de Charles Leclerc à Spa et à Monza. »
« Inévitablement, votre premier rival est toujours votre coéquipier – peu importe qui vous êtes, et peu importe la situation de l’équipe, qu’elle soit positive ou non. »
Cette saison 2019 rappelle, selon Ross Brawn, la saison 2014 de Sebastian Vettel. Charles Leclerc serait ainsi le nouveau Daniel Ricciardo.
« Dans une certaine mesure, Sebastian Vettel expérimente ce qu’il avait ressenti chez Red Bull, dans sa dernière année avec l’équipe, en 2014, lorsqu’il avait trouvé face à lui Daniel Ricciardo, un jeune pilote au rythme incroyable. »
Si le soutien moral de Ferrari est indispensable pour aider Sebastian Vettel à rebondir, le développement technique, afin de construire une monoplace plus stable et prévisible, est aussi crucial, conclut Ross Brawn.
« Il faut aussi que Ferrari continue à pousser sur le plan du développement de la voiture. Ce sera la priorité de Mattia Binotto dans les semaines à venir. »
« Ce ne sera pas facile, mais c’est essentiel, surtout pour l’an prochain. »
L’an prochain en effet, le règlement technique sera stable, si bien que les développements menés en cette fin de saison pourront être appliqués en 2020.
Ferrari
Marko se confie sur les troubles de Red Bull et le probable départ de Newey chez Ferrari
Vasseur a-t-il un management qui pourrait attirer Newey chez Ferrari ?
La Ferrari SF-24 évoluée dévoile ses premiers secrets à Fiorano
Ferrari compte sur ses évolutions... mais dans une certaine mesure
+ sur Ferrari