Pour Brawn, Vettel a plus que jamais besoin du soutien de Ferrari

2019, une saison comparable à 2014 pour Sebastian Vettel

Par Alexandre C.

10 septembre 2019 - 17:24
Pour Brawn, Vettel a plus que jamais

Sebastian Vettel est sous le feu des critiques après sa contre-performance notable au Grand Prix d’Italie. Le pilote Ferrari, qui occupait la 4e place, a perdu, tout seul, le contrôle de sa monoplace à Ascari, en partant en tête-à-queue ; puis il a rejoint de manière hésitante la piste, a touché la monoplace de Lance Stroll qui arrivait à pleine allure, et a, pour cette manœuvre, écopé d’une logique et lourde pénalité, un stop-and-go de 10 secondes.

Les déboires de Sebastian Vettel contrastent fortement avec les récentes performances de Charles Leclerc, qui vient de gagner les deux derniers Grands Prix.

Le quadruple champion du monde est-il définitivement un faire-valoir, voire un boulet au sein de la Scuderia ?

Ross Brawn, le manager des sports mécaniques pour Liberty Media, ne le pense pas. Selon lui, Sebastian Vettel a plus que jamais besoin, aujourd’hui, du soutien de Maranello.

« Sebastian Vettel est clairement l’un des grands de notre sport. Mais en cette période difficile, il a vraiment besoin du soutien de son équipe, afin de regagner cette confiance dont il semble manquer pour le moment. »

« Sebastian a commis deux erreurs au virage 7. Il est parti en tête-à-queue et a heurté Lance Stroll. »

« En qualifications, il a eu le sentiment d’être abandonné par son coéquipier à la fin de la Q3 – il n’avait pu être en capacité de lutter véritablement pour la pole. Mais ce qui est arrivé à Monza fut de son propre fait, de sa propre responsabilité. Et ses erreurs paraissent encore pires qu’elles ne le sont, à la lumière des deux victoires de Charles Leclerc à Spa et à Monza. »

« Inévitablement, votre premier rival est toujours votre coéquipier – peu importe qui vous êtes, et peu importe la situation de l’équipe, qu’elle soit positive ou non. »

Cette saison 2019 rappelle, selon Ross Brawn, la saison 2014 de Sebastian Vettel. Charles Leclerc serait ainsi le nouveau Daniel Ricciardo.

« Dans une certaine mesure, Sebastian Vettel expérimente ce qu’il avait ressenti chez Red Bull, dans sa dernière année avec l’équipe, en 2014, lorsqu’il avait trouvé face à lui Daniel Ricciardo, un jeune pilote au rythme incroyable. »

Si le soutien moral de Ferrari est indispensable pour aider Sebastian Vettel à rebondir, le développement technique, afin de construire une monoplace plus stable et prévisible, est aussi crucial, conclut Ross Brawn.

« Il faut aussi que Ferrari continue à pousser sur le plan du développement de la voiture. Ce sera la priorité de Mattia Binotto dans les semaines à venir. »

« Ce ne sera pas facile, mais c’est essentiel, surtout pour l’an prochain. »

L’an prochain en effet, le règlement technique sera stable, si bien que les développements menés en cette fin de saison pourront être appliqués en 2020.

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