Sauber : Felipe Nasr tire la sonnette d’alarme

Après la 10e place obtenue par Pascal Wehrlein en Autriche, Sauber a été reléguée au fin fond du classement des constructeurs, derrière le plus petit budget du plateau, Manor.

La situation devient urgente pour l’écurie suisse, comme le reconnaît Felipe Nasr : « L’Autriche a ouvert nos yeux. La course nous a donné une autre raison pour continuer à pousser sur les évolutions qui sont supposées arriver très bientôt. Nous devons élever notre niveau de jeu. »

Jusqu’à présent, faute de ressources financières suffisantes, la C35 n’a guère évolué : « Nous avons la même voiture que durant l’hiver dernier, donc il est temps de trouver un peu de rythme. Nous avons la dernière spécification moteur Ferrari ici, ce qui devrait aider, mais nous devons amener un nouveau package aéro et trouver plus d’appui. »

Ces nouveautés aérodynamiques devraient être apportées, si l’on en croit Felipe Nasr, lors du Grand Prix de Hongrie, dans deux semaines. Mais elles ne pourront être testées lors des essais privés à Silverstone mardi et mercredi, puisque l’écurie suisse, exsangue financièrement, ne pourra y prendre part.

Chez Sauber cette saison, la carrière de Felipe Nasr semble stagner. Ne se lasse-t-il pas de la situation ? « Je dirais que des points seraient très bienvenus », répond-t-il laconiquement.

Et le Brésilien de préciser : « Marquer des points est notre objectif. Si nous pouvons améliorer régulièrement la voiture, nous avons toujours 12 courses avant la fin de la saison, et beaucoup d’occasions… Si nous prenons le bon chemin pour comprendre la voiture, si nous mettons tout en place pour bien travailler, [Sauber] peut également devenir une écurie intéressante » - ce qui semble dire, entre les lignes, qu’elle ne l’est pas actuellement.