Alonso s’exprime au sujet des commentaires de son directeur

Aucun problème avec Di Montezemolo

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22 août 2013 - 18:10

Alonso a tenu à assurer que la remise en place que Luca Di Montezemolo a faite de manière publique à son égard en Hongrie était due à une incompréhension qui a désormais été réglée. Ferrari avait annoncé que son président avait « tiré l’oreille » de Fernando Alonso après que l’Espagnol avait déclaré vouloir pour son anniversaire une voiture aussi compétitive que ses rivaux.

« Je pense que Luca Di Montezemolo a eu de mauvaises informations » s’est défendu Alonso. « Nous avons revu les conférences de presse, ce n’est pas dur avec les enregistreur de savoir exactement ce que l’on a dit, et il n’y avait rien de différent par rapport aux autres Grands Prix et j’ai essayé de faire le maximum pour l’équipe et pour nos performances ».

« Il est le père de cette famille, de Ferrari, et nous donne une grande motivation. Il nous a dit exactement ce qu’il attend de nous et ce qu’il veut de nous » a rajouté Alonso, dont les rumeurs ont fait état de contacts entre lui et Red Bull pour 2014.

« Je pense que le président est un homme très intelligent qui sait séparer les rumeurs de ce qui est vrai. Nous sommes en Formule 1 de nombreuses années et nous savons ce que signifie la pause estivale en termes de rumeurs, donc il n’y a eu aucune question de sa part ».

Alonso voit tout cela comme la preuve que la focalisation des médias sur Ferrari peut exacerber la moindre déclaration qui passerait inaperçue ailleurs. « Quoique nous fassions, la répercussion de ce que fait Ferrari est plus grande que n’importe qui d’autre ».

« C’était très visible lors des tests jeunes pilotes. J’ai dit que je n’irais pas puisque nous n’avions rien à tester, pas de test de pneus possible et pas de possibilité de tester des réglages. La presse a commencé à dire que je créais des polémiques contre Ferrari, contre Pirelli, contre le monde ! Puis Kimi Raikkonen n’y va pas et ça fait rire, les pilotes McLaren n’y vont pas, et ça fait rire ».

« C’est la répercussion d’être Ferrari et le président et moi avons parlé de ça aussi. Nous avons aussi appris à faire quatre conférences de presse dans le même week-end en trois langues différentes, deux n’étant pas dans ma langue maternelle, et étant du nord je n’ai pas un espagnol parfait. Il peut donc y avoir des erreurs et incompréhensions » avance Alonso comme explication.

« Nous devons seulement nous concentrer sur la compétition parce que nous devons être ensemble, nous devons être unis et nous devons gagner ce championnat. Toute l’équipe doit aller dans la même direction et faire attention à ne pas faire d’erreurs avec la voiture » conclut l’Ibérique.