Hamilton ne veut pas penser au titre mondial

Lewis Hamilton a déclaré qu’il ne s’occupait pas des pronostics qui font de lui le principal rival de Sebastian Vettel pour le titre de champion du monde 2013. Le Britannique a remporté sa première victoire avec Mercedes à l’occasion du dernier Grand Prix, en Hongrie.

48 points derrière Vettel, Hamilton n’est que quatrième au championnat des pilotes et peut espérer repartir de Spa-Francorchamps en dauphin de l’Allemand. Même s’il a gagné en Hongrie, il est trop tôt de parler d’un retour sur Vettel pour le titre mondial.

« C’est la même chose chaque année : vous remportez une course et puis les gens s’excitent, quand vous avez une mauvaise course des choses négatives sont dites. Je ne me concentre pas sur ce qui est dit. Je suis ici pour faire mon travail et continuer à piloter comme je l’ai fait », lance un Hamilton énervé.

Hamilton n’a toutefois pas profité de ses vacances pour profiter du soleil, au contraire. Le Britannique pense avoir eu l’un de ses étés les plus productifs depuis son arrivée en Formule 1.

« Je me suis entraîné dur pendant la pause - ce qui a été différent des six dernières années, où j’en ai profité comme de vraies vacances et où je ne me suis entraîné que deux ou trois fois par semaine, et non pas six comme cette année. Je n’ai pas fait la fête ou quelque chose du même genre, je me sens vraiment bien et les batteries sont pleines », explique le pilote Mercedes.

« J’ai essayé de rester concentré et je viens aujourd’hui en me sentant plus motivé que jamais. C’est super de savoir que nous avons une voiture avec laquelle nous pouvons nous battre pour la victoire. Il y a encore du chemin à parcourir, mais généralement mes secondes parties de saison ont été plus positives donc j’espère que ce sera le cas cette année. »

La F1 W04 lui inspire tout de même confiance mais il reste prudent.

« La voiture n’a évidemment rien perdu au niveau de la performance durant cette pause et nous espérons être encore mieux ce week-end. Nous savons que Ferrari et d’autres équipes auraient progressé autant que nous, mais c’est bien de savoir que nous venons ici et que nous pouvons nous battre contre ces équipes », conclut le champion du monde 2008.