Ferrari veut aider Leclerc à finir son ’travail inachevé’ à Monaco

Une victoire à domicile qui lui échappe depuis plusieurs années

Par Emmanuel Touzot

22 mai 2024 - 18:13
Ferrari veut aider Leclerc à finir (…)

Ferrari va continuer à dompter ses évolutions, ce week-end à Monaco, après les avoir apportées la semaine dernière à Imola. Frédéric Vasseur, le directeur de l’équipe, explique que la Scuderia aimerait aider Charles Leclerc, poleman dans le passé à domicile, à enfin avoir une victoire chez lui.

"Il y a quelques jours, c’était notre course à domicile à Imola et ce week-end, Charles sera sur son terrain à Monaco, une course qui est un travail inachevée pour lui et nous aimerions l’aider à y mettre un terme" a déclaré Vasseur.

"Carlos adore également courir dans la Principauté, où il a décroché son premier podium au volant d’une Ferrari, et ils sont donc tous deux très motivés. Il est généralement admis qu’avec la génération actuelle de voitures, les dépassements sont plus difficiles ici que sur n’importe quel autre circuit du calendrier."

"Cela signifie que les qualifications prennent encore plus d’importance qu’à l’accoutumée. Nous chercherons donc à faire un pas en avant sur un tour, car jusqu’à présent, cette saison, nous n’avons pas réussi à être les plus rapides. Dans cette optique, nous avons travaillé dur dans le simulateur et lors des réunions d’ingénierie, en préparant tout dans les moindres détails."

Un des plus célèbres Grands Prix au monde

Ferrari possède en ses rangs un autre monégasque, Arthur Leclerc. Le frère de Charles est pilote de développement au sein de la Scuderia, et il a évidemment hâte de voir les monoplaces de Formule 1 courir sur les sinueuses routes monégasques.

"Le Grand Prix de Monaco représente tout pour nous. C’est l’endroit où nous sommes nés, où nous sommes allés à l’école et où vivent nos proches. Monte-Carlo est une petite ville et la Principauté est un petit pays, alors bien sûr, nous bénéficions d’un grand soutien de la part de la population" a déclaré Leclerc.

"Comme chaque année, notre famille et nos amis viennent et c’est amusant parce que la piste est juste à quelques centaines de mètres de notre maison. Bien sûr, en dehors de notre vie personnelle, le Grand Prix de Monaco est un circuit historique, l’un des plus célèbres - sinon n’est le plus célèbre - Grand Prix au monde, et l’ambiance qui y règne est folle."

"Cela ne fait que renforcer la particularité d’être un pilote monégasque pilotant à Monaco. L’année dernière, j’y ai couru en Formule 2 et même si le week-end a été décevant, c’était vraiment spécial de courir dans ma ville natale, entouré de ma famille, avec Charles."

La "confiance" pour avoir une "précision maximale"

Le tracé de Monaco est un défi à part, qui propose un pilotage sur le fil aux pilotes, avec aucun droit à l’erreur tout au long du tour. Arthur Leclerc explique que les pilotes doivent être précis dans chaque coup de volant.

"Le Grand Prix de Monaco est spécial non seulement en raison du glamour et de l’histoire de la course, mais aussi parce qu’il s’agit d’un circuit très inhabituel dans les rues sinueuses de Monte-Carlo, et que pour être rapide ici, il faut avoir une précision maximale."

"Il est très intéressant de regarder une séance de qualification au ralenti, par exemple, et de voir les pilotes toucher le mur avec la roue intérieure. Pour atteindre cette précision extrême tout en étant rapide, il est très important de gagner progressivement en confiance dans la voiture.

"Chaque minute de chaque séance compte pour atteindre cette confiance. En fin de compte, c’est le travail effectué pendant le week-end qui fait la différence entre un pilote suffisamment confiant pour pousser en qualification, et un pilote qui a peur et prend du temps pour se mettre dans le rythme."

"Piloter une F1, c’est de la folie"

S’il ne sera évidemment pas au volant ce week-end, Arthur Leclerc a roulé dans la Ferrari F1-75 récemment à Fiorano, et c’était sa deuxième sortie au volant d’une monoplace moderne. Deux premières expériences qui l’ont marqué.

"Cette année, je travaille sur le programme de développement de la Scuderia. J’aide l’équipe à développer la voiture et à préparer les courses dans le simulateur, mais pour compléter le programme, j’ai également pu piloter une F1 à deux reprises, en janvier sur le circuit de Catalunya à Barcelone et en mai à Fiorano."

"Piloter une Formule 1, c’est de la folie. Je n’oublierai jamais la première fois que j’ai sauté dans une F1 à Barcelone. La voiture semblait vraiment rapide, tout de suite, dès la sortie des stands. Je pouvais sentir la puissance et la maniabilité de la voiture, surtout par rapport aux Formules 2 auxquelles j’étais habitué."

"En fait, elle ressemblait davantage à une Formule 3, en termes de force portante et de puissance. Bien sûr, beaucoup de choses étaient nouvelles pour moi, mais c’était incroyable de partager la piste avec Charles, surtout au volant d’une Ferrari. Pour moi, c’était un rêve devenu réalité et une expérience vraiment folle. J’ai hâte de recommencer !"

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