Ferrari : ’Plusieurs facteurs’ rendront le GP de Chine ’très difficile’
Vasseur explique comment la Scuderia s’est préparée pour Shanghai
Ferrari s’attend à un week-end difficile à Shanghai, sur un circuit exigeant pour les mécaniques et les pneus, et que la F1 n’a plus visité depuis 2019. Frédéric Vasseur, le directeur de la Scuderia, décrit la manière dont l’équipe aborde ce défi, avec le premier Sprint de la saison.
"Nous retournons à Shanghai après une pause de plusieurs années et cela va sans aucun doute rendre le week-end très difficile pour tout le monde. Nous devrons faire face à une combinaison de plusieurs facteurs car c’est la première fois que la génération actuelle de voitures courra sur ce circuit" rappelle Vasseur.
"Mais nous n’aurons qu’une seule séance d’essais libres avant de nous battre pour les positions de la grille de départ du Sprint. Un autre point d’interrogation majeur est lié à l’état de la surface de la piste, qui pourrait être devenue plus bosselée depuis notre dernière visite."
"Comme toujours avec ce format de week-end, la préparation à l’usine joue un rôle vital et dans notre cas, cela impliquera également d’améliorer la façon dont nous gérons le tour de préparation en qualification, un domaine où nous n’avons pas été parfaits récemment. Avec Carlos et Charles, notre objectif est d’exploiter tout le potentiel de la voiture et d’obtenir un bon résultat, tout en mettant nos concurrents sous pression."
Deux régimes distincts de Parc Fermé
Diego Ioverno, le directeur sportif de Ferrari et directeur des opérations véhicule de l’équipe, explique à quel point le changement de format pour le Sprint impacte le week-end pour les teams.
"Le principal changement par rapport à l’année dernière concerne l’ordre des séances" a déclaré Ioverno. "Il a été conçu pour être plus linéaire et plus compréhensible pour les spectateurs. Il n’y a qu’une seule séance d’essais libres, suivie de la partie Sprint du week-end, avec le Sprint Shootout le vendredi après-midi et la course Sprint le samedi matin."
"À partir du samedi après-midi, le format revient à la normale avec les qualifications, suivies de la course le lendemain. La modification de l’ordre des séances signifie également que les conditions de Parc Fermé sont appliquées en deux blocs distincts (Shootout et Sprint et qualifs et course)."
"Cela permet aux équipes de réparer les voitures et de les modifier si nécessaire. Évidemment, il faut garder à l’esprit que chaque action doit être clairement réfléchie, étant donné qu’au début de la session suivante, nous entrons à nouveau dans un régime de Parc Fermé."
"Un autre aspect du week-end Sprint est que dans le cas où le châssis est endommagé ou présente un sérieux problème de fiabilité, on peut désormais demander à le remplacer entre la course Sprint et les qualifications, même si ces sessions se déroulent le même jour. Cependant, pour ce faire, il faut être prêt en termes de préparation de l’équipe et s’assurer d’avoir les composants nécessaires."
"Un défi pour tout le monde"
Le fait que le GP de Chine accueille un Sprint n’est, selon l’Italien, pas uniquement un défi pour les pilotes et les équipes : "Organiser un week-end de Sprint à Shanghai est un véritable défi pour tout le monde, après cinq ans d’absence et avec des voitures complètement différentes en termes de performances et de fonctionnement."
"Les pilotes, les équipes, la FIA et les organisateurs n’auront qu’une seule séance pour confirmer que tout est prêt et pour identifier les différences inattendues et prendre les mesures appropriées pour la séance suivante, le Sprint Shootout, qui sera déjà compétitif. La préparation préalable et la capacité à réagir rapidement seront vitales."
Mais il reconnait qu’en matière d’ingénierie, il est très difficile de prédire le week-end à venir : "Il est très difficile de prédire comment les nouvelles voitures fonctionneront sur ce circuit et comment les pilotes se comporteront sur le circuit de Shanghai. C’est un circuit très exigeant avec différents défis techniques."
"Le premier secteur avec l’enchaînement des virages 1, 2 et 3 était extrêmement difficile avec la génération précédente de voitures et on peut supposer qu’il le sera encore plus avec les voitures actuelles. Il sera également très important de vérifier l’état de la surface de la piste et les éventuels creux ou bosses, car ils sont déterminants pour les voitures à effet de sol."
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