Ferrari continue de former Bearman avec des tests à Fiorano
Au cas où il devrait rouler à nouveau à Melbourne
Oliver Bearman a révélé quel numéro de pilote il choisirait s’il obtenait un baquet à temps plein en Formule 1 à l’avenir.
Le Britannique a impressionné lors de ses débuts en Grand Prix en Arabie Saoudite le week-end dernier lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz après que l’Espagnol ait dû déclarer forfait pour cause d’appendicite.
Le Britannique était de retour dans une F1 hier à Fiorano, où il a piloté une Ferrari F1-75 de 2022, comme le règlement sur les anciennes F1 le permet. Ferrari continue donc à le préparer au cas où il devrait encore rouler à Melbourne puisque le retour de Sainz n’est pas 100% garanti.
Bearman a porté le numéro 38 pendant le week-end, le numéro attribué pour Ferrari pour faire rouler un pilote de réserve en cas de participation en Libres 1.
Bearman a déclaré que son vrai numéro serait le 87, qu’il envisage de choisir s’il obtient un baquet à l’avenir.
"Je n’ai pas choisi le 38, si c’était mon choix, ce serait le 87, c’est mon numéro de course. Ce sera mon numéro de course en F1. J’espère donc pouvoir l’utiliser bientôt. Pour le moment, c’est juste ce qui nous a été donné par les règles pour les réservistes."
Bearman serait le premier pilote à porter le numéro 87 depuis que les concurrents ont commencé à choisir leur propre numéro en 2014.
En attendant de savoir s’il roulera ou non à Melbourne, Bearman affirme que son attention est revenue sur la F2.
"Bien sûr, après avoir décroché la pole en F2, j’ai été un peu déçu de ne pas pouvoir terminer le week-end. Mais quand une opportunité comme celle-ci se présente, vous ne pouvez pas ne pas la saisir. Je suis vraiment heureux d’avoir tenté le coup et je pense avoir fait une bonne performance pour moi-même."
"Maintenant, sauf nouvelle bonne surprise pour moi à Melbourne, revenons à la F2. Ce sera un championnat difficile, car j’en suis déjà à deux manches de retard sur tout le monde. À Bahreïn, c’était une histoire un peu différente, mais à Djeddah, je pense que j’aurais pu marquer de bons points."
"Mais quoi qu’il en soit, j’ai plus de points en F1 qu’en F2 à ce stade. J’ai donc du travail à faire."
A noter que McLaren utilisait également une F1 de 2022, la MCL36, lors d’essais à Imola hier avec Oscar Piastri (photo ci-dessous). Aujourd’hui, le programme se poursuivra avec Ryo Hirakawa. La piste, située à seulement 70 kilomètres de Fiorano, accueillera la septième manche du championnat de cette année en mai.
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