Dompter les Pirelli, la priorité absolue de Grosjean à Bakou
Ce sont les Pirelli qui ont handicapé Haas depuis deux courses
Alors que le Grand Prix d’Azerbaïdjan arrive, Romain Grosjean n’a toujours pas ouvert son compteur de points après trois courses. Contrairement à la saison passée, le Français n’y est pour pas grand-chose : une erreur de son écurie aux stands, à Melbourne, comme des performances en retrait de la Haas (en course), à Bahreïn et Shanghai, l’ont empêché de se montrer dans le top 10.
Le pilote Haas réalise pourtant des qualifications brillantes : 16 Q3 lors des 17 dernières courses ! Comment s’y prend-t-il ?
« La voiture est rapide en qualifications, et nous le savons, et c’est pourquoi nous avons réussi à passer en Q3 jusqu’à présent. Bien sûr, ce qui est arrivé en Chine n’était pas l’idéal [aucun tour chrono], mais la voiture est rapide en qualifications. »
Le samedi sourit à Romain Grosjean, mais certainement pas le dimanche. De manière très inquiétante, à Shanghai et à Sakhir, Haas n’avait aucun rythme en course… Romain Grosjean semble avoir compris pourquoi et cible les Pirelli.
« Nous n’avons plus d’adhérence en course. L’adhérence est bonne en qualifications. Avec des pneus neufs, la voiture est incroyable. Mais en course, nous perdons de l’adhérence et tout devient un peu plus compliqué. C’est le problème que nous rencontrons pour le moment. Cela vient probablement de notre manière de faire fonctionner les pneus. Nous n’y sommes pas encore bien parvenus. C’est notre priorité numéro une pour les prochaines courses. »
« Nous essayons de trouver pourquoi. La fenêtre de fonctionnement des pneus pourrait avoir évolué un peu, en raison de la bande de roulement plus fine. Bien sûr le châssis est bon, autrement, nous ne serions pas aussi rapides en qualifications. Nous devons comprendre un peu mieux les pneus, savoir où est leur bonne fenêtre de fonctionnement – et y rentrer. C’est la prochaine tâche pour les ingénieurs. »
A Melbourne, circuit urbain non-permanent, Haas était rapide en qualifications comme en course. Bakou est aussi un circuit urbain. De quoi rendre Romain Grosjean bien plus optimiste ?
« Pas vraiment, pour diverses raisons. A Melbourne il faisait très chaud, nous avions réussi à bien faire fonctionner les pneus. Bakou, c’est un circuit très différent, probablement plus proche de celui de Shanghai. Nous devons travailler dur pour comprendre comment faire fonctionner les pneus avant Bakou. Ce sera vraiment la clef pour nous, là-bas. »
Mélange de Monza et Monaco, Bakou est un circuit propice aux dépassements. Romain Grosjean se réjouit déjà du spectacle à venir.
« Il a toujours été possible de réaliser de bons dépassements à Bakou. La ligne droite est si longue, l’effet d’aspiration y est énorme, ce qui est toujours bon. C’est un circuit beaucoup plus amusant en course qu’en qualifications. En qualifications, vous devez gérer ces virages à 90 degrés, ce n’est pas aussi bien que sur d’autres circuits. La course est toujours très excitante. C’est probablement un des circuits où le nouveau règlement aérodynamique, comme à Monza, n’aura pas tellement d’impact. Courir a toujours été bon là-bas, donc il n’y avait besoin de beaucoup de changement. »
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