Calendrier F1 : Oui à l’Afrique du Sud mais le bon équilibre doit être trouvé
L’idée de l’alternance est plutôt bien accueillie par les directeurs d’équipe
Alors que la Formue 1 souhaiterait faire revenir l’Afrique du Sud au calendrier pour la saison 2023, il ne sera pas possible de faire plaisir à tout le monde et certaines courses historiques, comme celle de Spa, voient leur place menacée et pourraient se voir contraintes d’accepter d’organiser un évènement en alternance.
Faut-il préserver l’ADN des épreuves historiques ou faut-il accepter que le sport évolue et se rende dans des pays nouveaux sans histoire avec la discipline ? Les directeurs d’écurie ont tenté de répondre à cette question délicate dans le paddock de Montréal.
Zak Brown, le PDG de McLaren F1, estime que "nous avons un problème de riches car de plus en plus en pays veulent faire partie du calendrier, c’est un bon problème à avoir. En fin de compte, je pense que nous avons tous confiance en Stefano (Domenicali) pour mettre en place le calendrier optimal pour les fans, les équipes, et garantir la durabilité d’un point de vue logistique et économique."
"Je pense qu’à un moment donné, il nous faudra adopter une position rationnelle car s’il y a une telle demande de la part de super pays et de super circuits, alors je pense que nous devons les accueillir. Mais cela serait trop difficile d’un point de vue physique de courir dans tous ces endroits. Et puis nous avons de superbes nouveaux sites qui sont arrivés : Las Vegas, Miami et… Je pense que nous aimons tous les circuits historiques, alors j’espère qu’il y aura un moyen de loger tout le monde dans un calendrier adaptable et flexible à l’avenir."
Chez Williams F1, Jost Capito pense qu’il y a "beaucoup de nouvelles courses excitantes. Mais d’un autre côté, les pilotes adorent un circuit traditionnel comme Spa. Les équipes pas trop à cause de la météo, mais il faudrait que le calendrier allie courses nouvelles et courses traditionnelles. Mais nous faisons nous aussi confiance à Stefano, qui est en Formule 1 depuis assez longtemps pour connaitre l’importance de ces courses traditionnelles."
Pour le dirigeant d’Alfa Romeo Frédéric Vasseur, "la F1 est un championnat du monde et je pense qu’il serait tout à fait logique d’avoir une course en Afrique à Kyalami, qui à mon avis serait un super évènement. Nous ne voulons pas voir une compétition entre Spa et Kyalami, mais comme Zak l’a dit, c’est bien de voir que beaucoup de courses souhaitent intégrer le calendrier, ce n’était pas le cas il y a quelques années et nous devons apprécier le travail effectué par la FOM et la FIA."
Du côté d’AlphaTauri, Franz Tost verrait lui aussi d’un très bon œil un retour de la F1 en Afrique du Sud : "Ca nous manque de courir sur ce continent. Et il est très important d’avoir une course là-bas. Quant aux autres courses, je ne veux mentionner aucun nom. Pas d’argent, pas de course, c’est aussi simple que ça. S’il ont de l’argent, alors nous irons. Si ce n’est pas le cas, nous n’irons pas."
Chez Aston Martin F1, Mike Krack soutient "un calendrier équilibré, je pense qu’ils sont conscients de la position des fans, et qu’il faut de l’équilibre entres les épreuves nouvelles et classiques. Je pense donc que ce n’est pas un drame si une course n’apparait pas chaque année au calendrier. Nous ne pouvons pas avoir un calendrier de 35 courses. Par le passé, il me semble que l’Allemagne utilisait déjà l’alternance, donc ça irait d’après moi."
Otmar Szafnaeur (Alpine F1) conclut en affirmant que "la F1 doit trouver le bon équilibre comme ça a été dit précédemment. Personnellement, j’adore me rendre sur le circuit de Spa. J’espère donc que celui-ci restera."
F1 - FOM - Liberty Media
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