Bottas : ’Je peux vraiment être moi-même’ chez Alfa Romeo F1

Valtteri Bottas a révélé qu’il se sent plus à même de libérer sa personnalité chez Alfa Romeo F1, par rapport aux années durant lesquelles il était chez Mercedes. Entre une pression moindre, une équipe plus petite et un contrat pluriannuel, le Finlandais se sent bien mieux.

"C’est une ambiance différente. Quand vous vous battez pour le titre, évidemment la pression monte, mais c’est aussi une plus petite équipe" a déclaré Bottas. "Je pense que l’une des principales raisons pour lesquelles je me sens plus détendu est que l’avenir est un peu plus solide pour les années à venir qu’il ne l’était auparavant."

"J’ai l’impression que je peux vraiment être moi-même. Il est certain qu’il y a une certaine différence par rapport à Mercedes. Je pense que les politiques de l’entreprise peuvent être un peu différentes d’un lieu de travail à l’autre, par exemple, et ainsi de suite. Et certaines choses peuvent être un peu plus restreintes."

Interrogé sur le fait de savoir s’il aurait été autorisé à se laisser pousser la moustache et la coupe mulet chez Mercedes, Bottas admet que cela aurait surement posé un problème d’image : "J’imagine que je n’y aurais pas été autorisé, c’est un exemple !"

"Mais je pense que c’est une question de temps et d’âge. Les enseignements que la F1 m’a donnés m’ont aussi appris que vous finissez par apprendre, parfois, à ne pas prendre les choses trop au sérieux, surtout vous-même."

"Ce n’est pas encore le moment" de parler du futur

Bottas est en couple avec la cycliste australienne Tiffany Cromwell depuis 2021, et il révèle que la personnalité plus extravertie de sa compagne l’a également aidé à changer son approche et sa propre vision des choses.

"C’est sûr, c’est une Australienne et, je dirais, un esprit libre qui aime vivre l’instant présent et faire des choses qui la rendent heureuse. C’est ce genre d’état d’esprit. Alors oui, c’est la personne qui vit avec moi, donc c’est toujours un gros, gros impact. Elle essaie toujours de faire de moi un Australien et j’y arrive petit à petit."

Pour le moment, il confirme qu’il n’a pas eu de discussions avec son équipe sur l’avenir, et notamment sur l’étape de transformation vers Audi à venir en 2026 : "Un jour ou l’autre, nous devrons parler de l’avenir."

"Nous ne l’avons pas encore fait correctement. Il faut que les premières courses soient terminées et nous verrons ensuite, mais ce n’est pas encore le moment. Les choses sont assez stables, au moins pour les deux prochaines années."