Binotto dresse la liste des hauts et des bas chez Ferrari cette année
Il reconnait que Leclerc a mis Vettel sous pression
Ferrari est passée par davantage de bas que de hauts cette saison, surtout après avoir dominé les essais hivernaux à Barcelone.
Au moment de tirer le rideau sur l’année 2019, Mattia Binotto a concédé une nouvelle fois que Ferrari aurait pu mieux faire.
"Comme je l’ai dit, nous n’avons pas tiré les bonnes conclusions de nos essais à Barcelone. Et puis nous avons vu que notre concept n’était tout simplement pas assez bon pour être compétitif sur tous les types de circuits," explique l’Italien.
Le moteur a justement été l’un des rares points positifs cette saison après coup. Trop peut-être, au point que certains ont douté de la légalité du V6 italien.
"Encore une fois, nous n’avons jamais changé notre moteur. Il a toujours été entièrement légal. Si cela avait été différent, cela aurait été décelé dès la première inspection (par la FIA)."
Sur le plan opérationnel, Ferrari a aussi du pain sur la planche. Du côté de la stratégie comme le reconnait Binotto.
"Mais aussi du côté de nos arrêts... Ils n’étaient pas assez bons. Plusieurs fois nous avons mis plus de 6 secondes à changer les 4 roues. Ce n’est pas acceptable quand on s’appelle Ferrari. Ou quand on veut gagner. Il faut que toute l’équipe dans le garage soit impeccable."
L’Italien n’a pas pu compter non plus sur Sebastian Vettel pour tenir une équipe parfois à la dérive.
"Seb a subi une forte pression. Il n’était pas à l’aise avec notre F1 au début de la saison, notamment au freinage, qu’il ne jugeait pas assez stable. Il a eu un défi en même temps parce que Charles (Leclerc) s’est montré rapidement très fort et il lui a donné quelques migraines. Mais Seb a bien réagi en 2e partie de saison."
Le gros point positif selon Binotto reste le pari réussi de titulariser Leclerc chez les Rouges dès sa 2e saison en F1.
"Sa saison est vraiment sortie du lot, si on regarde ce qu’il a réussi chez Sauber l’année d’avant et ce qu’il a pu faire dès sa 1ère année avec nous. Je ne parle pas que de sa performance pure mais aussi de sa façon d’interagir avec l’équipe, les ingénieurs, sa capacité à prendre le leadership de l’équipe."
Ferrari
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