Alonso a fait confiance à son intuition quand il a choisi Aston Martin F1
"Nous étions d’accord sur tout avec Alpine mais..."
Fernando Alonso admet que c’est l’intuition qui l’a mené à signer avec Aston Martin F1 pour sa fin de carrière en Formule 1.
A 42 ans, et avec le record absolu - qui continue à évoluer - du plus grand nombre de Grands Prix disputés, l’Espagnol connaît une nouvelle ère de compétitivité dans sa carrière au volant de son Aston Martin F1 en 2023.
Une décision qui a paru folle à l’été 2022 et il admet avoir suivi son instinct en quittant Alpine.
"Tout d’abord, Vettel a pris sa retraite," rappelle Alonso. "Deuxièmement, Alpine négociait depuis plusieurs mois et rien n’était jamais finalisé."
"Nous étions d’accord sur tout, mais les papiers ne sont pas arrivés. J’ai constaté un léger manque de professionnalisme."
"Mais avec Aston, ils avaient tout sur la table le samedi après l’annonce de Vettel le jeudi. Ce désir de m’avoir était séduisant."
"C’était une aventure, un risque, mais cela s’est bien passé et l’intuition a fonctionné cette fois. Il y a eu quelques heures avec les deux offres sur la table, mais j’ai vu plus d’ambition chez Aston Martin."
Après une série de premiers podiums en 2023, Aston Martin est sur une période de baisse de forme actuellement, mais Alonso dit qu’il était toujours prêt à endurer une période plus longue sur le chemin qui mènera définitivement son équipe dans le top 3.
"J’espère que maintenant, pour 2024, nous ferons un grand pas en avant en hiver similaire à celui que nous avons fait l’hiver dernier. Ce serait incroyable. Donc, je l’espère."
Cependant, il a averti ses fans que sa volonté d’obtenir une 33e victoire en carrière pourrait ne pas se concrétiser cette année – voire pas du tout.
"Je pourrais prendre ma retraite sans y parvenir," admet Alonso, "mais chaque fois que je prends mon petit-déjeuner tous les jours, je pense à me battre pour le championnat du monde."
"Si je suis ici, si je sacrifie ma vie pour ce sport et pour cette passion, c’est parce que je crois en l’équipe et je crois que je peux gagner."
À l’heure actuelle, Max Verstappen et Red Bull dominent totalement, ce qui amène certains à se plaindre du fait que cela rend la F1 ennuyeuse. Mais Alonso dit que ce n’est rien d’autre que la Formule 1.
"Ce ne serait pas la F1 !" a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il préférerait que chaque pilote ait des chances égales de succès.
"Il y a toujours eu des équipes différentes et la technologie a toujours fait la différence. Cela a toujours été comme ça et ce sera toujours comme ça. Parce que c’est la catégorie reine."
"Il existe d’autres catégories : F3, F2, Indy, karting. La F1 est peut-être la moins amusante de toutes, mais c’est sans aucun doute celle qui a le plus d’impact."
Fernando Alonso a aussi désigné Alex Albon et Lando Norris comme deux des jeunes pilotes de Formule 1 les plus prometteurs du moment.
Ainsi, lorsqu’on lui a demandé lequel de la nouvelle génération de pilotes l’impressionnait le plus personnellement, Alonso a répondu : "Eh bien, nous avons Lando, qui est un grand talent et aussi un gars sympa."
"Alex se démarque beaucoup cette année. Ensuite, il y a (Gabriel) Bortoleto, qui vient de remporter la F3. Et Pepe Marti," le jeune Espagnol dont s’occupe sa société de gestion et qui vient d’être recruté dans le programme junior de Red Bull.
"En Indy, il y a Alex Palou. En fin de compte, le chronomètre règne toujours et il y en a beaucoup qui nous poussent, les vétérans comme Lewis Hamilton et moi, mais pour le moment, les vétérans se défendent plutôt bien."
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