Alfa Romeo a-t-elle résolu ses deux grandes faiblesses de 2022 ?
Stabilité à l’arrière et fiabilité
Les deux grands points faibles d’Alfa Romeo, l’an dernier, se situaient au niveau de la fiabilité (l’unité de puissance Ferrari était d’ailleurs loin d’être seule en cause) et de la stabilité à l’arrière de la F1.
Sans surprise, l’équipe italo-suisse a donc travaillé en priorité sur ces points durant l’hiver… et y a-t-il donc à présent du mieux ?
Sur le plan de la fiabilité, la journée d’hier s’est bien passée, et on peut donc être optimiste.
En revanche, l’Alfa Romeo de Valtteri Bottas, hier aussi, semblait plutôt nerveuse… Valtteri Bottas l’avouait d’ailleurs, la C43 était relativement instable parfois (voir notre article).
Mais le Finlandais n’est pas pour autant inquiet : Alfa Romeo a bien travaillé pour résoudre ses deux grands problèmes fondamentaux à l’entendre.
« L’arrière de la voiture est définitivement plus stable. C’était une faiblesse l’année dernière, surtout dans les virages à haute vitesse, donc c’est bien. »
« Nous devons encore peaufiner l’équilibre, d’autant plus qu’à basse vitesse nous avons un peu de mal, on bloque les pneus avant, et puis on sous-vire… Mais ce n’est rien que nous ne puissions résoudre. »
Guanyu Zhou, confirme les propos relativement optimistes de son coéquipier : la stabilité est bien meilleure sur l’Alfa Romeo de cette année. Mais tout va-t-il pour le mieux pour autant ?
« C’était en quelque sorte notre objectif principal, la stabilité. Nous avons essayé de régler ça dans la seconde moitié de la saison dernière, mais, en résolvant le problème, nous avons perdu de la performance. Cette année, nous avons essayé de retrouver les performances que nous avions en début de saison. »
« Les virages à haute vitesse, c’était la faiblesse que nous avions l’année dernière. Nous avons donc essayé d’améliorer ce point, ce qui semble bien fonctionner. Les progrès que nous avons pu faire semblent clairs aujourd’hui. »
La fiabilité progresse aussi
L’autre grande faille d’Alfa Romeo l’an dernier, à savoir la fiabilité, est elle aussi en voie de résolution.
Lors de la première journée des essais hivernaux, hier, les pilotes ont pu compléter 138 tours... contre 32 au premier jour des essais de Barcelone l’an dernier.
Voilà qui réjouit bien sûr Valtteri Bottas, qui avait manqué de temps de roulage avant le premier Grand Prix !
« La principale chose positive est que nous n’avons pas eu un seul problème, ce qui contraste énormément avec les essais de l’année dernière. Au moins, nous sommes partis du bon pied et avons obtenu un bon kilométrage, ce qui est, à ce stade, si important. »
Valtteri Bottas confirme aussi que les soucis de fiabilité d’Alfa Romeo l’an dernier étaient bien dus au châssis, en tout cas pour la plupart.
« J’ai l’impression que tous les principaux problèmes que nous avions l’an dernier du côté du châssis ont été bien identifiés. »
« Beaucoup de concepts ont été modifiés, comme par exemple le refroidissement où nous avions de nombreux problèmes. Et le premier jour des essais hivernaux montre que nous pouvons faire l’équivalent de plus de deux distances de course sans problèmes. C’est une bonne chose. »
« Donc, je suis confiant que ça va être définitivement mieux que l’année dernière. Et évidemment, nous avons eu quelques problèmes du côté de Ferrari [unité de puissance] l’année dernière. Mais jusqu’à présent, rien. »
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