Wurz admet des soucis ’bureaucratiques’ pour le GP d’Autriche
Mais ça ne devrait pas empêcher le déroulement du Grand Prix
La Formule 1 n’a plus mis les roues en Autriche depuis 2003 et une course remportée par Michael Schumacher sur Ferrari, après un incendie aux stands. Mais l’an prochain, la F1 reviendra sur l’A1 Ring, rebaptisé Red Bull Ring depuis son rachat par Red Bull. On doit d’ailleurs ce retour en grande partie à Red Bull et son propriétaire, Dietrich Mateschitz.
Alexander Wurz est le dernier pilote autrichien à avoir participé une saison complète de F1 (Christian Klien n’ayant disputé de 3 Grands Prix en 2010), chez Williams, et il sait que le circuit ne plait pas à tout le monde. "Il y a toujours un débat pour savoir si cette piste est super sexy ou pas", confie-t-il à Autosport.
Mais le circuit autrichien a de bons arguments pour lui, hormis le cadre champêtre. On peut en effet y assister à de belles bagarres en piste, comme se souvient Wurz. "Cependant, en ce qui concerne la course en elle-même, même les années où les dépassements étaient presque impossible, ça a toujours été la piste avec le plus de manœuvres de dépassements, et pour cette raison c’était une course sympa pour les spectateurs et les pilotes."
Dietrich Mateschitz a récemment expliqué que la limite sur le nombre de spectateurs présents au circuit allait devoir être renégociée, et Wurz aussi admet qu’il y aura quelques points qui devront être discutés avec les autorités, mais ce n’est pas nouveau. "Il y a toujours eu des discussions sur ce circuit, depuis même l’époque du vieux Osterreichring, avec des problèmes avec les fermiers et les terres autour de la piste, et ce qu’ils ont le droit de faire."
"Il y a eu des limitations concernant ce que les organisateurs de course ont le droit le faire, il y a eu des restrictions sur le nombre de jours et de spectateurs. Il y a encore quelques obstacles bureaucratiques que nous devons surmonter", continue-t-il.
L’Autrichien pense donc que Mateschitz va devoir se battre pour obtenir ce qu’il veut. "J’espère qu’il n’y aura pas de problème avec ça, mais il pourrait y avoir des luttes en coulisses, ce qui est normal je suppose, jusqu’à un certain point."
"La chose principale est que le Grand Prix d’Autriche revient et que c’est très important pour le sport automobile autrichien. 99 % des gens dans le paddock aiment venir en Autriche", conclut-il.