Wolff sur le moteur d’Hamilton : ‘pas d’explication rationnelle’

La faute à pas de chance

Par Alexandre C.

5 octobre 2016 - 16:07
Wolff sur le moteur d'Hamilton :

Après un dimanche inhabituel, c’est-à-dire sans victoire à la clef, Mercedes se rend au Japon avec la ferme intention d’être sacrée championne du monde des constructeurs. Cela passera par une meilleure fiabilité du bloc Mercedes, comme le reconnaît Toto Wolff.

« Le week-end dernier fut particulièrement rude. Mais les mots ne changeront rien maintenant. Remettons-nous, faisons le ménage et regardons vers la prochaine course. Au sujet de Lewis, nous avons parlé entre nous et avons dit : ‘comment est-ce possible ?’. Mais il n’y a pas d’explication rationnelle ou de schéma expliquant ces défaillances. S’il y en avait, nous les aurions résolues. Nous avons eu cette discussion avec lui et il comprend que nous ressentons aussi sa douleur. En dépit de sa frustration, il a essayé de relever l’équipe et nous l’admirons plus encore pour cette raison. Nous reviendrons plus forts ensemble. C’est difficile quand nous voyons les choses arriver à un point crucial dans une bataille pour le championnat. C’est un coup massif porté à sa campagne. Mais le championnat n’est pas encore fini. Il y a toujours cinq courses avant la fin. »

« Ce sera difficile bien sûr, puisque Nico conduit mieux que jamais. Il l’a prouvé à Singapour et ensuite avec un retour formidable en Malaisie. Nous les laisserons se battre sur la piste les 5 prochaines courses, je l’espère sans problème de fiabilité. Une chose est sûre : nous n’allons plus parler de gagner les championnats avant que cela arrive. »

Directeur technique de Mercedes, Paddy Lowe confie que l’écurie « continue d’enquêter sur le problème » rencontré par Lewis Hamilton – ce qui signifie que sa cause n’a pas été encore décelée. « Lewis a maintenant le même nombre d’unités de puissance que Nico pour les cinq courses restantes, en comptant les unités de puissance usées qu’il peut utiliser pour les essais libres », a-t-il expliqué.

Sur le circuit de Suzuka en lui-même, l’ingénieur de Brackley évoque « un tracé parmi les plus exigeants en termes de talent de pilotage. Il y a quelques virages délicats et des séquences où il faut tout mettre ensemble, en particulier les ‘Esses’ et le fameux 130R. »

A Suzuka, les pilotes emportent « la même allocation de pneus que pour la Malaisie avec les durs, les médiums et les tendres ». Cependant, Paddy Lowe rappelle que le circuit est « très différent de Sepang », plus exigeant encore pour les Pirelli. Mais Mercedes devrait encore y être très forte…

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