Webber aime la nouvelle règle pour le DRS, Hamilton moins

Lewis préférait l’utiliser partout

Par Franck Drui

13 février 2013 - 12:28
Webber aime la nouvelle règle pour (...)

2013 marquera la troisième saison de la Formule 1 avec le DRS, l’aileron arrière mobile, introduit par la FIA et les équipes pour faciliter les dépassements en course, dans certaines zones prédéfinies.

Pour cette année, ce sont justement ces seules zones qui seront autorisées en essais et en qualifications, alors que jusqu’à présent l’usage restait libre en dehors de la course.

Ce changement a été soutenu par de nombreux pilotes, pour des raisons de sécurité, certains pilotes cherchant à actionner le DRS de plus en plus près des limites, ce qui aurait pu conduire à de violentes sorties de route.

"Je pense que c’est une bonne chose. Les pilotes ont soutenu cette réforme depuis pas mal de temps. C’est bien d’avoir le DRS utilisable seulement dans les zones prévues à cet effet en course. Cela n’avait vraiment aucun sens pour les équipes, les pilotes et les fans de prendre des risques inutiles le vendredi et le samedi à chercher à ouvrir le DRS le plus tôt possible, partout sur le circuit. Cela ajoutait un peu de risque alors si nous pouvons gérer cela un peu mieux, pourquoi ne pas le faire ? C’était la bonne décision à prendre," explique Mark Webber.

Lewis Hamilton avoue faire partie des rares qui préférait la règlementation précédente. Le fougueux britannique est du genre à prendre des risques pour signer les meilleurs chronos possibles.

"Personnellement, je préférais l’utiliser partout. Mais tous les pilotes voulaient l’actionner un peu moins, ça me va. Je doute que cela change grand chose. J’ai roulé avec le DRS à Jerez sur la ligne droite de départ et celle du fond du circuit et il n’y avait pas de réelle différence."

Cette règle va aussi limiter l’intérêt du DRS. "En le cantonnant à une ou deux zones par circuit, ce système ne créera plus une grande différence à lui seul, entre un bon DRS pour une équipe et un moins bon pour une autre," constate le directeur technique de Lotus, James Allison. "Tout le monde a, à peu de choses près, les mêmes ailerons maintenant et la conception du DRS est facile. Il y a donc moins d’intérêt à se concentrer sur son développement."

L’avenir c’est le DRS passif. Lotus y travaille activement, Mercedes aussi alors que Ferrari, Red Bull et McLaren admettent l’étudier. Il reste très complexe à mettre au point mais Ross Brawn expliquait la semaine dernière que si une équipe arrive à trouver une façon de le faire fonctionner, tout le monde suivra le mouvement.

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