Webber : Une belle façon de finir ma carrière

Mark Webber a disputé sa dernière course de F1 hier sur le circuit d’Interlagos et malgré une démotivation que tout le monde peut comprendre, l’Australien semblait avoir le pied droit toujours aussi lourd. Est-il satisfait de terminer sa longue carrière en F1 de cette façon ?

“Oui, je suis content de ma course,” déclare Mark Webber. “Cette course a été délicate pour tout le monde, car pour la première fois du week-end, nous avons roulé sur piste sèche. C’est peut-être ce que Bernie (Ecclestone) devrait faire, il faudrait seulement rouler le dimanche, car le début de ce Grand Prix a été très bon. Ce doublé pour l’équipe est génial, même si cela n’a pas été notre meilleure journée dans la voie des stands, mais nous ne devons pas leur en tenir rigueur, car ils ont été remarquables durant toute la saison.”

Quelles sont les choses qui lui manqueront en F1 et celles dont il pourra facilement se passer ?

“Ce qui me manquera le plus ? Je pense à certains circuits comme Suzuka, Spa, Monaco, Silverstone et même celui d’Interlagos dans une certaine mesure. Il y a quelques beaux circuits lorsque vous avez une bonne voiture, surtout en qualification. Il n’y a rien qui puisse rendre un pilote plus heureux qu’une voiture au top lorsque vous êtes vous-même au top. C’est quelque chose qui va me manquer.”

“Ce qui va me manquer aussi, c’est la perfection qui est nécessaire, surtout dans une équipe comme Red Bull et le travail fait pour soigner les moindres détails. Cela m’a beaucoup inspiré... C’est quelque chose que j’ai appris et que je vais prendre avec moi pour relever d’autres challenges,” poursuit le pilote australien.

Il y a évidemment plein d’aspects de la F1 que Mark est ravi de quitter !

“Ce qui ne me manquera pas du tout : les voyages ! Je vais pouvoir passer plus de temps avec mes amis et ma famille, ceux qui m’ont aidé à être là où j’en suis. Je ne suis plus jeune mais je ne suis pas vieux non plus, c’est le moment parfait pour réduire l’intensité dans sa vie professionnelle. Cela ne veut pas dire que je ne continuerai pas à beaucoup travailler avec Porsche, c’est juste qu’en F1 c’est tout le temps, vraiment. C’est ce que je trouvais de plus en plus difficile."