Vettel : le n°1 ne changera rien pour lui

La Red Bull RB7 est une évolution de la RB6 de l’année dernière et on peut donc se dire qu’elle a de bonnes chances de briller cette saison. Toutefois, la RB7 doit désormais se passer de son double diffuseur, intégrer un système KERS de récupération d’énergie et s’adapter aux nouveaux pneus Pirelli dont le comportement est parfois perçu comme étrange...

Dès lors, on peut se demander quel est le niveau de compétitivité de la RB7. Est-elle vraiment meilleure que la RB6 ? "Si quelqu’un dans le paddock a une meilleure voiture que l’année dernière, il faut que vous me le montriez," déclare Vettel sur le site officiel de la F1. "Les voitures d’aujourd’hui ont des diffuseurs différents et on ne peut donc pas les comparer à celles de l’année dernière. Si vous regardez les chronos, nous sommes plus lents que l’année passée. Mais attention, nous ne sommes pas exagérément lents. Notre voiture se comporte bien et les sensations sont similaires à celles de l’année dernière."

Vettel arbore désormais le n°1 sur sa monoplace. Est-ce que cela change quelque chose pour lui ? "Non, pour quelle raison cela changerait-il quelque chose ? C’est agréable de l’avoir sur sa voiture, car à chaque fois que je vois, cela me donne des frissons, mais en vérité, cela ne change pas grand-chose. Comme chaque année, nous attaquerons la nouvelle saison en partant de zéro. C’est une nouvelle partie du jeu. Que vous aillez le n°1 ou le n°7 ne fait aucune différence. Cela ne me rendra pas plus rapide ou plus lent."

C’est finalement à Bahreïn que nous découvrirons le niveau de compétitivité réel de la RB7... à moins que ce ne soit pas à Bahreïn, mais plutôt en Australie, deux semaines plus tard. On sait en effet que la situation politique dans le petit Royaume de Bahreïn est extrêmement tendue et que les manifestations se succèdent avec son lot de morts et de blessés.

"Chaque année, cet endroit était calme et amical et c’est comme ça que je voyais les choses. Ce que je sais des événements qui se déroulent là-bas, je l’ai appris par les médias. Je suis persuadé que si nous décidons d’aller là-bas, c’est que la sécurité sera assurée, sinon, nous n’irons pas. Je crois que les gens qui prendront cette décision le feront après avoir jugé la situation très attentivement. Si nous décidons d’y aller, c’est en accord avec les équipes, les pilotes, la FIA et le monde de la F1 en général. Si nous décidons d’y aller, c’est parce que nous aurons la certitude qu’il n’y aura aucun problème. Et si nous n’y allons pas, c’est parce que nous serions arrivés à la conclusion inverse," commente le champion du monde.