Vettel craque, Alonso gagne !

La température ambiante est de 35° à quelques minutes du départ du Grand Prix de Bahreïn. Cela n’a pas été sans conséquence sur l’usure des pneumatiques, mais les surprises n’ont finalement pas été très nombreuses dans ce domaine.

Sur la grille de départ, tous les pilotes du top 10 sont en pneus tendres, sauf Adrian Sutil qui a choisi des pneus durs. Ce choix a été fait hier en qualification puisque les pilotes sont obligés de prendre le départ de la course avec le type de pneus avec lequel ils se sont qualifiés.

Il y a 22 voitures sur la grille de départ, les deux monoplaces de l’équipe HRT ayant décidé de s’élancer depuis la voie des stands.

Sebastian Vettel prend un départ parfait et s’engouffre dans le premier virage en tête devant les deux Ferrari de Massa et Alonso. Mais L’Espagnol prend l’avantage sur son équipier dès le deuxième virage. Derrière, la Red Bull de Webber lâche un énorme panache de fumée et crée une certaine confusion derrière lui.

Classement au premier passage : Vettel, Alonso, Massa, Rosberg, Hamilton, Schumacher, Webber, Button, Liuzzi, Barrichello, Petrov, Kobayashi, Hulkenberg, etc. Sutil est 22e avec ses pneus durs, ce qui n’est pas une très bonne affaire pour lui. Kubica est juste devant lui et il a dû se passer quelque chose entre ces deux pilotes qui ont été gênés par la fumée sortant de la monoplace de Webber.

Karun Chandhok abandonne dès le premier tour, avec une monoplace qui n’a plus d’aileron à l’avant. Dès la boucle suivante, Nico Hulkenberg sort de la piste, ce qui l’oblige à faire un petit passage par les stands, alors que Lucas di Grassi abandonne sur problème technique.

En tête de la course, Vettel creuse l’écart. Au quatrième passage, l’Allemand possède 2"3 d’avance sur Alonso, 4"3 sur Massa, 7"1 sur Rosberg, 7"8 sur Hamilton et 10" sur Schumacher.

Au 10e passage, Vettel domine toujours la course devant Alonso, Massa, Rosberg, Hamilton, Schumacher, Webber, Button, Liuzzi, Barrichello, Petrov, De la Rosa, Kobayashi, Alguersuari, Buemi, Sutil, etc. Contre toute attente, les pneus tendres semblent très bien se comporter sur la distance.

Bruno Senna et Robert Kubica sont les premiers à changer de pneus au 12e tour alors que Kobayashi rejoint son stand pour abandonner.

Petrov et Alguersuari rentrent pour changer de pneus au 13e tour, mais le Russe reste immobilisé dans son stand avec un problème de suspension (c’est l’abandon pour lui). De la Rosa change ses pneus au 14e tour, Hamilton, Schumacher et Sutil au 15e tour, Alonso, Rosberg, Webber et Button au 16e tour, Vettel, Massa et Glock au 17e, Barrichello au 19e tour, Liuzzi au 20e tour.

Au 20e passage, juste après l’abandon de Senna sur panne moteur, Vettel compte 3"3 d’avance sur Alonso, 5"1 sur Massa, 17"5 sur Hamilton, 22" sur Rosberg, 23"9 sur Schumacher, 28"6 sur Button et 29"5 sur Webber. Suivent Buemi, Liuzzi, Barrichello, De la Rosa, Kubica, Alguersuari, Sutil, Hulkenberg, Kovalainen et Trulli.

Jarno Trulli et Sébastien Buemi changent de pneus au 25e tour, alors que Kovalainen fait de même dès la boucle suivante. Alguersuari change ses pneus pour la deuxième fois au 26e tour.

En Tête de la course, Vettel continue à contrôler la course. Au 28e passage, l’Allemand compte encore 2"4 d’avance sur Alonso, 4"1 sur Massa, 15"7 sur Hamilton, 26"6 sur Rosberg, 29"1 sur Schumacher, 33"1 sur Button et 34"7 sur Webber. Pendant ce temps, De la Rosa rentre pour abandonner. Il n’y a plus de Sauber en course.

Au 29e passage, Fernando Alonso bat le record du tour et semble décidé à passer à l’attaque. Il réduit son écart sur Vettel à 1"1 au 30e passage, mais Vettel réagit dès le 31e tour en reprenant un dixième à l’Espagnol et une seconde pleine dès le tour suivant. Vettel semblait vraiment contrôler cette course, mais il est ensuite progressivement lâché par son moteur (échappements ?) et doit s’incliner face à Alonso à l’entame du 34e tour.

Vettel devra aussi s’incliner face à Massa et Hamilton un peu plus tard. Mais la Scuderia a demandé à Massa d’économiser son moteur et Alonso en profite pour s’échapper seul en tête de la course.

Fernando Alonso ne sera plus menacé pour la victoire, la 22e de sa carrière en F1, ni son équipier Massa pour la deuxième place, malgré une monoplace pas au mieux de sa forme en fin de course. Ces deux-là offrent toutefois un précieux doublé à Ferrari qui semblait pourtant encore douter de sa compétitivité il y a quelques jours à peine.

Hamilton décroche la troisième place devant le malheureux Vettel qui avait pourtant largement dominé la première moitié de la course. Suivent pour les points : Rosberg, Schumacher, Button, Webber, Liuzzi et Barrichello.

Prochain rendez-vous : le Grand Prix d’Australie sur le circuit de Melbourne (du 26 au 28 mars).