Vergne et Ricciardo ont une saine concurrence

Débutant en Formule 1 cette saison, Jean-Eric Vergne va disputer à Hockenheim le 10e Grand Prix de sa jeune carrière. Sur son blog, le pilote français est revenu sur ses débuts et sur sa relation avec son coéquipier, Daniel Ricciardo.

« C’est difficile à croire mais le week-end prochain, en Allemagne, ce sera ma dixième course », commence le pilote Toro Rosso. « Pour moi, je n’ai pas l’impression d’avoir disputé 10 courses. Mais je sais que beaucoup de gars dans l’équipe sont impatients d’avoir cette coupure qui arrivera dans environ 10 jours, soit après le GP de Hongrie. Tout le monde est crevé car nous avons commencé les essais en février mais pour les pilotes, la coupure est un mal nécessaire ».

« Inévitablement, atteindre le milieu de saison signifie que vous vous posez beaucoup de questions sur les progrès réalisés, la pression et la façon dont l’équipe avance », poursuit le Français. « En termes de progrès, je pense avoir bien travaillé. En fait, nous avons tous bien bossé dans l’équipe. Nous n’avons pas encore la voiture que nous aimerions avroir mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas tous travaillé dur. J’ai beaucoup appris depuis le début de la saison et le meilleure est certainement à venir. Quand vous cessez d’apprendre, c’est surement le moment où vous devez cesser de faire ce que vous faîtes ».

En concurrence ouverte avec Daniel Ricciardo pour, potentiellement, décrocher un jour un baquet chez Red Bull, Jean-Eric Vergne entretien toujours de bonnes relations avec l’Australien qu’il connait depuis très longtemps. « On a beaucoup parlé de la pression sur moi et sur Daniel (Ricciardo). Une pression pour que nous nous battions l’un l’autre, pour prouver que nous pouvons passer au niveau supérieur le moment venu... C’est tout à fait normal. Si un pilote ne ressent pas la pression pour être bon dans son équipe et qu’il ne montre pas d’ambition, il est soit incroyablement supérieur, soit complètement mauvais », explique Vergne. « Il y a la pression de l’intérieur aussi. Moi et Daniel, nous devons être au top tout le temps car on a beaucoup investi en nous et parce que tout le monde au sein de Toro Rosso attend que nous donnions le meilleur de nous même tout le temps ».

« Daniel est un pilote vraiment bon et la compétition entre nous est intense », ajoute le Français. « S’il pousse fort, je vais pousser encore plus fort et c’est une bonne façon d’emmener l’équipe vers l’avant. J’ai toujours bien travaillé sous pression ».

Avant d’attaquer le week-end allemand, Jean-Eric Vergne a livré ses attentes. « J’étais déjà impatient de piloter à Montréal et à Silverstone mais je vais dire la même chose pour Hockenheim », confie-t-il. « C’est un circuit où j’ai de bons souvenirs et j’espère m’en créer de nouveaux ce week-end ».