Vergne : Je ne pense pas au baquet de Webber

Qui remplacera Webber la saison prochaine chez Red Bull ? Cette question était sur toutes les lèvres ce week-end à Silverstone.

La situation a été largement commentée par Webber lui-même, Lotus également qui craint de perdre Raikkonen, Ricciardo qui y voit une belle opportunité mais assez peu par Vergne, qui a pourtant été cité dans le top 3 des pilotes considérés par Christian Horner. Le Français explique sa discrétion : il ne pense pas à tout cela pour le moment.

"L’annonce de Mark Webber sur son départ à la fin de la saison a bien sûr causé beaucoup d’émoi dans le paddock et l’effet secondaire pour Daniel (Ricciardo) et moi est que nous avons été mis sous le feu des projecteurs pour des raisons évidentes," commente Jean-Eric Vergne.

"Les journalistes voulaient bien sûr avoir mon opinion sur l’annonce de Mark et sur mes intentions de m’installer dans son baquet l’année prochaine et pour chacun d’eux, j’avais la même réponse : je n’y pense pas !"

Vergne aborde donc les choses de manière différente que Ricciardo. Ce dernier avoue lui y penser mais le Français préfère faire les choses dans l’ordre.

"Ma réponse peut sembler fade, mais c’est la vérité. J’aimerais rouler pour l’équipe Red Bull. C’est Red Bull qui m’a donné la possibilité de faire de la F1 et de faire ce que j’aime, ce qui est fantastique ! Rouler pour les personnes qui m’ont offert cette opportunité serait incroyable. Et rouler au côté d’un champion du monde qui dispose de la meilleure voiture serait encore plus incroyable. Ce serait un rêve de rouler pour eux, mais c’est vraiment quelque chose à laquelle je ne peux pas penser pour l’instant," explique le pilote français.

"Si je devais me mettre à penser que je pourrais rouler pour eux ou rester chez Toro Rosso ou même me retrouver forcé de quitter la F1, je ne pourrais plus me concentrer et ce serait alors la fin de ma saison."

Face à cette "non-réponse", Vergne a eu des questions détournées.

"Les journalistes veulent aussi savoir quelles sont mes relations avec Seb (Vettel). Elles sont assez bonnes. Nous nous parlons parfois et nous nous amusons bien dans le paddock. Ce que les gens ne savent pas, c’est que j’ai beaucoup travaillé pour Seb dans le simulateur lorsque j’étais plus jeune. Je sais beaucoup de choses sur lui et je ne crois pas qu’il le sait."

"Quoi qu’il en soit, comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas le temps de m’attarder sur ce qui arrivera l’année prochaine, car j’ai beaucoup à faire actuellement pour développer notre voiture qui est plus compétitive de course en course. Et j’ai aussi beaucoup à faire contre un équipier qui est très compétitif," conclut Jean-Eric Vergne.