Van der Garde apprend toujours, de tout le monde

Giedo Van der Garde débute en F1 en tant que titulaire cette saison. Après sept courses disputées, il fait un bilan pour le site officiel de la Formule 1 et il admet être pour l’instant ravi, même des mauvais moments. "Je dois dire que j’adore ça, autant les bas que les hauts. J’apprends des bas et je profite des hauts."

Le Néerlandais garde évidemment en mémoire surtout les bons souvenirs, et il en évoque quelques uns : "Il y a quelques moments qui me resteront toujours : le départ de mon tout premier Grand Prix en Australie, arriver en Q2 à Monaco, piloter contre Button en Espagne... C’est le genre de choses dont je me rappellerai toujours, et je sais qu’il y en a encore à venir."

A-t-il été déçu de la forme de sa Caterham en début de saison, qui était derrière Marussia en terme de performance ? Pas vraiment, il s’y attendait. "D’un point de vue de la rapidité, on savait clairement comment serait probablement la voiture sur les premières courses, donc il n’y a pas eu de surprise."

Le pilote Caterham a constaté des améliorations depuis Barcelone notamment, et sait que cela n’est pas fini. "On savait aussi qu’on s’améliorerait à partir de l’Espagne, et ça a été un bon pas en avant, un dont nous n’avons encore pas tout sorti, donc je suis optimiste sur la suite."

Une adaptation aisée en F1

Van der Garde explique n’avoir eu aucun mal à s’adapter à la Formule 1, et il précise que cela est aussi dû au fait qu’il faisait déjà partie de l’équipe Caterham l’an dernier, en tant que pilote essayeur. "En ce qui concerne ma transition en F1, je ne dirais pas que je suis satisfait parce que j’en attends encore plus, de moi et de la voiture. Mais jusqu’ici je suis content de la manière dont je m’adapte."

"Je crois que si je n’avais pas déjà passé du temps avec l’équipe l’an dernier, ce serait beaucoup plus difficile. Mais j’ai passé assez de temps avec l’équipe aux courses et à l’usine en 2012 pour avoir eu une idée de ce qui m’attendait. Je crois que ça a rendu la transition vers la F1 plus facile que si elle s’était passée d’un coup."

Giedo Van der Garde avoue qu’en F1, on apprend sans arrêt et que même quand on pense avoir enfin compris, il y a encore quelque chose de nouveau qui peut arriver. Il aime ce défi constant.

"Bien sûr, vous apprenez toujours, vous cherchez toujours des moyens de vous améliorer. Surtout en F1, à partir du moment où vous dîtes que vous comprenez quelque chose, il y aura toujours moyen de devoir apprendre quelque chose de nouveau à ce sujet."

"La manière de faire face aux nouveaux défis chaque jour vous rend tel que vous êtes, et je crois que je me débrouille bien avec tout ça", pense-t-il.

"Quand je serai vieux et retraité, quand je raconterai à mes petits-enfants ce que c’était d’être pilote de F1, alors j’espère que c’est à ce moment-là que je comprendrai tout..." ironise le Néerlandais.

Une bonne entente avec Pic

Giedo Van der Garde connait bien son coéquipier actuel, Charles Pic, car tous deux ont déjà été réunis dans la même équipe, en GP2 chez Addax en 2011. Depuis, Pic a déjà effectué une saison de F1 et peut aider Van der Garde à progresser.

"J’ai beaucoup appris de Charles [Pic]. Nous avons déjà été coéquipiers avant, en GP2, donc je connaissais déjà bien Charles avant que la saison ne commence, et nous travaillons vraiment bien ensemble."

"Nous partageons toutes les informations sur la piste et à l’usine, et nous discutons des choses ouvertement, sans problème, donc ça fonctionne bien."

Heikki Kovalainen est revenu aider Caterham, chez qui il a roulé pendant 3 saisons avant d’en partir fin 2012. Le Finlandais a effectué des séances d’essais et Van der Garde assure que cela a beaucoup aidé l’équipe. "Quant à Heikki [Kovalainen], c’est bon d’avoir quelqu’un de son expérience dans l’équipe afin de nous aider. Ca a été très utile d’avoir son expérience de la voiture de l’an dernier, et des pneus afin de comparer avec 2013."

Cependant, Van der Garde nie le fait que Kovalainen fasse tout le travail dont pourraient profiter Pic et lui. "Mais est-il une sorte d’homme de l’ombre qui fait tout ? Non."