Une fiabilité à revoir chez Virgin Racing

Virgin Racing a connu un Grand Prix de Chine très difficile puisque seule la monoplace de Lucas di Grassi a été en mesure de faire quelques tours avant d’abandonner. Timo Glock n’a même pas pu prendre le départ... une fiabilité en berne après trois Grands Prix de progression constante dans ce domaine.

"Après après la nuit au parc fermé, on a constaté en démarrant les voitures que l’embrayage sur la voiture de Lucas di Grassi ne fonctionnait pas correctement. Nous l’avons donc changé pour la course, mais le problème n’a pas été résolu pour autant et il a finalement abandonné assez vite" précise Nick Wirth, le directeur technique de Virgin Racing.

"Pour Timo Glock, c’est une soupape du système pneumatique du moteur qui a cassé lors de son arrivée sur la grille de départ. On a été obligés de rentrer sa voiture dans le garage. On a tenté de refaire le plein d’air comprimé mais il y avait une fuite manifeste. On l’a repérée, on a essayé de la réparer, mais elle était située dans un endroit difficile d’accès, qui demande de démonter l’arrière de la voiture. Impossible pendant une course..." ajoute Nick Wirth.

Le directeur technique espère que les voitures seront vite renvoyées en Europe malgré le problème du volcan islandais bloquant l’espace aérien, car il faut les modifier pour y mettre notamment le réservoir plus grand, nécessaire pour finir les courses sans lever le pied. Il faut aussi ajouter toutes les nouveautés aérodynamiques, qui fera de la voiture une sorte de VR-01B, et régler les nouveaux problèmes de fiabilité qui sont apparus en Chine.