Un week-end de course avec Webber (partie 2)

Un long vendredi...

Par Camille Komaël

19 août 2013 - 15:32
Un week-end de course avec Webber (...)

Nous avions quitté Webber alors qu’il posait ses bagages à l’hôtel, le jeudi. Il se dirige ensuite vers le circuit, pour faire un tour de piste avec les ingénieurs, mais aussi pour rencontrer les médias. Le jeudi est donc une journée chargée, même s’il ne pilote pas. Les choses sérieuses commencent le vendredi, avec les essais libres. Il explique sur son site officiel que le vendredi est la journée la plus longue. "Vendredi soir on finit toujours très tard au circuit, en général je pars vers 21h30. Jeudi, et parfois samedi, ça peut être plus léger, mais ça dépend du comportement de la voiture. Si nous avons une très bonne journée, ce sont les jours où on peut voir la famille ou se détendre un peu."

A propos de famille, l’Australien n’est pas toujours accompagné sur les circuits, et il précise que cela ne le dérange pas plus que ça car il est là pour travailler et n’a donc que peu de temps à leur consacrer. "Annie, ma compagne, viendra probablement à 50 % des courses environ, mon père 30 %, et ma mère encore moins. Mais ils savent que je suis là pour travailler. Je peux m’asseoir avec eux pour manger vite fait pendant que je me prépare, mais c’est tout."

Alors pour rester en contact quand sa famille n’est pas là, rien de mieux que les nouvelles technologies, même si Webber avoue ne pas être très loquace. "Mon père commence à utiliser FaceTime, mais quand ma famille n’est pa slà en personne, j’ai tendance à envoyer seulement des textos une fois dans le week-end pour leur dire si ça se présente bien du côté de la voiture, et comment je vais."

Mais le jeudi ou le samedi soir, voire le dimanche matin, il reste encore du temps libre à Webber dans un week-end de course. Comment l’occupe-t-il ? Pas dehors, en tout cas... "Je passe la plupart de mon temps à l’hôtel. Vous ne me serrez pas faire la queue pour un taxi. Je peux faire ça en-dehors des week-ends de courses. A la place, je regarde plutôt la télévision, parce que j’aime les émissions avec des bonnes interviews, ou les documentaires."

Il n’y a pas que la télévision dans la vie de Mark Webber, et le pilote Red Bull aime aussi lire. "Je lis aussi un peu. J’aime les livres écrits par des managers et capitaines d’industrie, et j’ai lu quelques autobiographies du sport, comme celle de Roy Keane, qui était assez brûlant, pour ne pas dire plus. Celle d’André Agassi était aussi très bonne. Tous deux ont eu de longues carrières au plus haut niveau de leur sport. Cependant, j’ai du mal avec les films, parce qu’en général ils ne captent pas mon attention."

L’Australien a terminé la course, a répondu aux journalistes, et puis a fini la réunion avec son équipe. Vous pensez sa journée terminée ? Vous vous trompez, Webber a encore quelque chose à faire : répondre au textos envoyés sur son téléphone. "Si je gagne ou que je fais une course phénoménale, je peux avoir 100 messages sur mon téléphone. Il faut répondre à tous, ce qui n’est jamais facile. Même si j’ai eu une mauvaise journée, j’aurai toujours des messages, même si moins de monde m’en envoie parce qu’ils ne savent pas quoi dire."

Ca y est, Mark Webber peut rentrer chez lui, en Grande-Bretagne, et se reposer un peu avant d’attaquer le travail sur simulateur pour Red Bull et de se préparer physiquement pour la prochaine course. Un éternel recommencement.

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