Un week-end de course avec Webber (partie 1)

Il n’aime pas les hôtels loin du circuit

Par Camille Komaël

19 août 2013 - 09:16
Un week-end de course avec Webber (...)

A moins qu’il ne s’agisse d’un Grand Prix extra-européen comme le Japon ou le Brésil, Mark Webber explique sur son site officiel qu’il part de chez lui trois ou quatre jours avant le Grand Prix, soit en général le jeudi. Il précise qu’il ne trimbale pas de grosses valises avec lui, car il a finalement besoin de peu de choses.

"Je n’emporte pas tellement de choses. J’ai juste besoin de jeans et t-shirts et peut-être d’un pull pour sortir diner. A moins d’avoir quelque chose de spécial, ce qui est rare, je n’emporte pas de costard ou de cravate."

Maintenant que Webber a fait ses valises, direction l’aéroport. Et qui dit aéroport, dit du monde, et des rencontres... parfois avec des célébrités, comme cela lui est déjà arrivé.

"Vous voyez toujours des gens, ça et là. J’ai rencontré José Mourinho assez récemment. Je suis allé le voir, me suis présenté et je lui ai dit que je pensais être pour pour le sport, et il a fait semblant d’être surpris que je l’aie reconnu. Nous avons bien ri. J’ai aussi croisé Sharon Stone à Heatrow."

Mais pour d’autres personnes, les fans de F1, c’est bel et bien Webber qui est la célébrité. L’Australien apprécie tout particulièrement les comités d’accueil à l’aéroport lorsqu’il arrive sur un week-end de course.

"Bien sûr, le public vient aussi et dit bonjour. En Grande-Bretagne, il y a toujours des gens qui vous reconnaissent, et quand vous atterrissez dans le pays qui va accueillir la F1, il y a toujours des gens pour vous saluer. C’est super de voir cette passion pour le sport."

Si au début de sa carrière l’Australien voyageait dans les mêmes avions que monsieur et madame tout le monde, il a depuis découvert le luxe de pouvoir voyager en avion privé.

"A présent, j’ai tendance à utiliser un avion privé pour les courses européennes. C’est un sport tellement intense que vous devez trouver tous les trucs pour conserver vos niveaux d’énergie, et les voyages sont usants."

L’avion a atterri, Webber a été salué par les fans, et le voilà en route pour l’hôtel. Il admet qu’il ne choisit pas son hôtel en fonction du confort qu’il offre, mais en fonction de sa distance avec le circuit.

"J’aime rester près du circuit. Par exemple à Shanghai, beaucoup de gars restent en ville parce que l’hôtel est bien là-bas, mais j’ai trouvé un hôtel pas trop loin du circuit que j’apprécie. Ce n’est pas le Ritz, mais ce n’est pas nécessaire. Je déteste être dans les embouteillages et je déteste qu’on me conduise. Dans quelques pays, je suis obligé d’être passager, ce qui est une expérience, pour tout dire, donc j’aime qu’il y ait le moins de trajet à faire."

Autre point à prendre en compte : la nourriture. Evidemment Webber mange au circuit le midi, mais le soir, il lui arrive d’aller au restaurant et il a déjà découvert de très bons endroits.

"Quand je ne mange pas au circuit, il y a aussi des restaurants que j’aime. Melbourne a quelques restaurants fantastiques comme Rockpool que j’adore. Le Canada aussi a quelques endroits supers, mais tout ce qui est italien ou thaï me convient. J’aime aussi les fruits de mer mais c’est quelque chose dont je reste éloignés lors des week-ends de course."

Rendez-vous plus tard dans la journée pour la deuxième partie, afin d’en arriver au moment le plus important : le week-end de course en lui-même.

Recherche

Info Formule 1

Photos

Vidéos