Un après-midi de chien pour Webber
Il y a des journées comme ça...
Il y a des journées comme ça où on se dit que cela ne valait pas la peine de quitter son lit. C’est une journée de ce type que Mark Webber a vécu aujourd’hui à Shanghai.
Tout d’abord, son équipe lui a annoncé qu’il devra se passer de KERS en qualification, ce qui allait lui faire perdre environ deux dixièmes de seconde par tour, mais étant au volant d’une Red Bull, ce n’était pas vraiment la fin du monde qu’on venait de lui annoncer.
C’est après que les choses se sont gâtées pour de bon. "Nous étions un peu dans l’expectative à quelques minutes du début de la qualification, car nous étions encore au travail sur la voiture pour régler les derniers problèmes. Ma première tentative était probablement un peu trop timide d’une demi-seconde. Ensuite, je suis ressorti des stands avec l’intention de faire quelques tours avec les pneus durs, mais nous avons pris cette décision trop tard et nous n’avons eu le temps de faire qu’un tour et en plus de ça, je n’ai jamais réussi à faire monter mes pneus à la bonne température," raconte Mark Webber.
Qui a décidé de faire cette seconde tentative en pneus durs ? "C’est l’équipe," répond l’Australien. "Mais j’étais d’accord avec cette décision. Bien sûr nous avons tous commencé à paniquer à la fin de cette Q1 lorsque nous nous sommes rendu compte que nous n’allions pas avoir le temps de faire deux tours. J’avais les bons pneus pour me qualifier pour la Q2, mais sur un seul tour, ce n’était pas suffisant. Je ne me rappelle pas de la dernière fois qu’un pilote Red Bull a été éliminé dès la Q1, mais ça doit faire un moment."
Quel est le problème sur son KERS, puisque seul le sien semble souffrir de problèmes récurrents ce week-end en Chine ? Souffre-t-il de surchauffe ? "Je ne sais pas ! Si vous vous le savez, vous pourriez postuler pour un poste chez Red Bull," plaisante Webber.
Le seul point positif de cette journée en vue de la course de demain, c’est que Mark Webber dispose encore de quatre trains de pneus, trois tendres et un en gomme dure. Sachant cela, pourrait-on envisager qu’il prenne le départ en pneus durs et qu’il fasse le reste de la course en pneus tendres ?
"Peut-être, nous verrons bien. Mais lors de la dernière course et encore ici, les pneus tendres avaient une durée de vie plus longue et je pourrais donc faire exactement le contraire," ajoute Webber qui s’est classé aujourd’hui en 18e position sur la grille de départ.