Turvey heureux à l’idée de travailler avec Perez

Oliver Turvey, le pilote d’essais de McLaren, a fait part de son enthousiasme à l’idée de travailler aux côtés de Sergio Perez, nouveau pilote de l’équipe britannique cette année.

Le Mexicain remplace à partir de cette année Lewis Hamilton, qui s’est engagé pour trois saisons avec Mercedes. Il fera équipe avec Jenson Button tandis que Turvey, en plus d’être pilote d’essais, s’engagera dans un programme parallèle en European Le Mans Series avec l’équipe JOTA Sport.

Mais Perez et Turvey ont déjà l’avantage de s’être croisés dans les formules de promotion, à l’image de la F3 Britannique ou du GP2. Si le Mexicain avait été battu en 2008 - quatrième de la F3 et Turvey second, il s’était rattrapé en GP2 lors de la saison 2010 en terminant vice-champion derrière Maldonado.

« J’ai déjà été opposé à Sergio quand nous étions en F3 britannique, et je l’avais battu au championnat ! J’ai aussi couru contre lui en GP2, donc je le connais très bien et j’ai beaucoup de respect pour lui en tant que pilote. Il est très rapide et aussi un très bon pilote, comme il l’a montré chez Sauber - en particulier l’année dernière. Je suis impatient de travailler avec lui, et nous avons une très bonne équipe pour la saison à venir », a déclaré Turvey.

En tant que pilote d’essais, le rôle de Turvey chez McLaren sera principalement limité au simulateur de Woking. Néanmoins, le Britannique s’est dit excité à l’idée d’aider au développement de la nouvelle monoplace dans le simulateur.

« Il y a des tests limités pour tout le monde mais cette saison, il y a une séance de moins que l’année dernière comme les tests du Mugello ont été supprimés, donc il n’y aura pas beaucoup d’opportunités », ajoute-t-il.

« J’espère pouvoir piloter lors des tests pour jeunes pilotes, mais je serai dans le simulateur chaque semaine. Si cela avait été il y a dix ans j’aurais plutôt été faire ces tests sur circuit, mais nous menons le même type d’investigations et c’est super de pouvoir aider au développement de la monoplace. »

« Le travail que nous faisons dans le simulateur est invisible, mais c’est un rôle intéressant que je complète avec ma formation d’ingénieur. C’est quelque chose que j’apprécie. Je suis heureux d’aider dans le développement de l’auto », conclut le pilote d’essais de McLaren.