Toro Rosso : les problèmes de l’hiver dernier sont oubliés

L’équipe Toro Rosso avait très mal commencé l’année 2014 à cause d’un moteur Renault à la fiabilité très capricieuse. Tout cela est aujourd’hui oublié et l’équipe italienne espère donc faire un pas en avant dans la hiérarchie.

“Nous sommes impatients d’aborder cette nouvelle saison, car nous pensons avoir surmonté la plupart de nos difficultés de l’année passée avec le groupe motopropulseur,” explique Phil Charles, l’ingénieur de course en chef chez Toro Rosso. “A la fin de l’année, nous étions déjà capables de changer le moteur très vite et nous avons surmonté toutes les difficultés liées à l’installation d’un nouveau groupe. Tout sera bien plus rapide cette année.”

Avec la STR9 de l’année passée l’équipe Italienne avait pris beaucoup de retard lors de la campagne hivernale d’essais privés. “La voiture de l’année passée a finalement été compétitive, et ce, malgré un hiver très difficile. Cela ne pourrait que se passer mieux cette fois-ci,” prédit Phil Charles.

En plus de découvrir sa nouvelle STR10, Toro Rosso devra aussi découvrir ses deux nouveaux pilotes, Max Verstappen et Carlos Sainz.

“Nos deux pilotes travaillent dans le simulateur depuis la fin de la saison passée et je pense que nous avons toutes les raisons d’en être satisfaits. Verstappen me semble très rapide et bien qu’il ait encore beaucoup à apprendre, je suis curieux de voir comment il évoluera. Il nous avait déjà donné déjà de très bonnes informations lors de sa participation à la première séance d’essais libres du dernier Grand Prix de l’année passée. Max a battu le record de tours effectués dans le simulateur tout en restant très concentré.”

“Carlos et Max utilisent leur cerveau, ils semblent en mesure de penser à ce qu’il se passe tout en pilotant leur voiture. A ce niveau, ils ont ce qu’il faut. Nous avions constaté la même chose avec Daniil Kvyat. Nous avons donc bon espoir que nos deux nouveaux pilotes suivront la même voie dans leur apprentissage, mais un peu plus vite, car nous savons désormais ce dont ils ont besoin pour que cela arrive,” conclut Phil Charles.