Stoffel Vandoorne a toujours été fan de McLaren

Vice-champion de Formule Renault 3.5 en 2013, Stoffel Vandoorne joue cette année sur deux tableaux : il effectue ses débuts en GP2 (de manière convaincante puisqu’il s’est imposé dès sa première course à Bahreïn), et est pilote essayeur de l’écurie McLaren en Formule 1. D’où lui vient cette passion pour les sports mécaniques ?

Le jeune belge a expliqué que tout a démarré quand son père a dessiné une piste de karting… "J’ai commencé le karting à 6 ans. Mon père a dessiné une piste de karting en intérieur et j’allais toujours avec lui quand il travaillait là-bas. Finalement, un jour, ils m’ont mis dans un kart et j’ai beaucoup aimé ça. Chaque fois que mon père allait là-bas, je voulais aller avec lui et faire plus de tours. Au début, c’était juste pour m’amuser. J’étais heureux de piloter."

De fil en aiguille, le petit Stoffel s’engage dans des compétitions de karting et constate qu’il a largement le niveau pour se battre avec les meilleurs. "En grandissant, j’ai décidé de faire quelques compétitions et j’ai pu me battre devant et gagner quelques courses. A partir de là, j’ai continué de piloter parce que j’aimais tellement ça", continue-t-il.

Amateur de karting, il suit également les courses de Formule 1 depuis son poste de télévision. Et il a alors non pas un pilote préféré, mais deux, comme il le précise : "Kimi Räikkönen était un de mes héros d’enfance, tout comme Alex Wurz. Chaque fois que je jouais aux jeux vidéos, je prenais une de leurs voitures. Ils étaient deux de mes pilotes préférés, à l’époque."

Pourquoi Räikkönen et Wurz ? Vandoorne l’explique en révélant avoir toujours supporté l’équipe McLaren en Formule 1… équipe dont il est aujourd’hui le pilote essayeur ! "J’ai toujours été un fan de McLaren et Kimi était leur pilote, donc je suppose que c’est l’une des raisons pour lesquelles je l’appréciais." Il poursuit en admettant son coup de cœur pour le casque de Wurz : "Concernant Alex, je crois que c’était plutôt car j’aimais son design de casque… Il est assez drôle !"

En-dehors des week-ends de course et de son travail à l’usine de McLaren, le Belge doit aussi effectuer des activités promotionnelles pour l’écurie de Formule 1, ce qui lui laisse peu de temps pour d’autres loisirs. Du coup, il consacre son temps libre principalement à ses proches : "J’essaie de passer pas mal de temps avec ma famille et mes amis, car j’ai un emploi du temps assez chargé entre les courses et mon programme avec McLaren. Je passe beaucoup de temps à Woking, dans le simulateur ou bien pour faire des événements promotionnels. J’aime regarder des films ou des séries quand je suis en avion, ça m’occupe."

Vandoorne explique ne pas avoir réellement de routine le jour de la course, il essaie simplement de prendre les choses comme elles viennent et ne veut surtout pas se mettre de pression avant le départ en imaginant tous les scénarii possibles. "Je dois prendre un bon petit-déjeuner le matin. C’est mon repas préféré de la journée. Après ça, j’aime traîner avec mes mécaniciens, m’amuser avec eux, me détendre, et ne pas trop penser à ce qu’il se passe. Je passe en mode course quand le tour de formation commence. Je ne fais rien de spécial, ça arrive automatiquement. Je ne suis pas superstitieux mais je monte toujours dans la voiture du côté gauche, je ne sais pas pourquoi !"

Enfin, Stoffel s’est confié sur son programme d’entraînement, que contrôle McLaren. "Je fais tous les essais physiques avec eux. C’est très précieux d’avoir ce genre d’aide : ils me disent exactement dans quel domaine je dois m’améliorer." Evidemment, ce programme est quotidien, mais le jeune pilote belge ne le vit pas comme une contrainte. "Je m’entraîne tous les jours, en moyenne quatre heures. J’aime bien le faire, car je suis avec des amis et c’est un bon moyen pour pouvoir se voir. On fait de la cardio, de l’entraînement de force... en fait un peu de tout, parce qu’en sport mécaniques, vous devez être fort dans tous les domaines", conclut-il.