Sebastian Vettel vise le titre

Sebastian Vettel entame une nouvelle saison ce week-end avec le dossard de favori. La saison 2009 s’est finie en trombe pour le jeune Allemand, la Red Bull RB6 est l’épouvantail désigné, comment pourrait-il en être autrement ?

"J’ai envie de remporter beaucoup de courses cette année et ce serait sympa de le faire dès Bahreïn. Ce n’est pas ma course favorite mais j’ai terminé second l’an dernier. Il n’y a pas de champagne mais les trophées qu’ils donnent sont sympa. J’en ai eu un petit en argent l’an passé et maintenant j’aimerais avoir la taille du dessus" sourit Vettel.

"J’aimerais remporter le championnat, mais sept autres pilotes veulent la même chose. Mais j’aime à penser que, cette année, je pourrais être assez bon pour y arriver" continue Vettel qui a trouvé un allié de poids avec le retour de Schumacher. "Vous pourriez penser qu’il y aura plus d’attention sur moi cette année mais en fait il y en a moins. C’est juste parce qu’il y a un vieil Allemand qui a décidé de revenir. Il garde tous les journalistes allemands très occupés et c’est bon pour moi. Je tire mon chapeau à ce vieux gars" plaisante-t-il, même s’il doit y avoir une vraie part de vérité.

"Tous ces gens qui disent que je vais être champion du monde ne me feront pas aller plus vite. Vous devez croire en vous même avant tout. Ils avaient l’habitude de m’appeler "Baby Schumi". Je n’aimais pas mais je comprenais. En Angleterre, quand vous il y avait encore Nigel Mansell, une icône nationale, la question qui se posait était "Qui sera le prochain Mansell ?" continue Vettel.

Il aura tout de même de la pression sur les épaules, il ne le conteste pas. Si Schumacher ne brille pas avec la Mercedes, les regards se braqueront vite à nouveau sur lui. "L’année dernière c’était différent. Personne ne s’attendait à ce que Red Bull soit un concurrent pour le titre. Mais maintenant tout le monde s’attend à ce qu’on soit au top. J’aime ça, ça me fait plaisir mais je ne changerai pas pour autant. Il est toujours aussi important pour moi de continuer à dire bonjour à tous les mécaniciens des petites équipes qui m’ont aidé quand j’ai débuté. C’est trop facile d’oublier."

Quel est le pronostic de Vettel alors ? "Nous avons Ferrari, McLaren, Mercedes et Red Bull. Ce qui fait quatre équipes et huit pilotes. Pour le moment c’est difficile de savoir qui sera au mieux. L’un d’entre nous finira premier, un autre huitième avec six autres entre ces deux-là" déclare Vettel avant de parler des pilotes. "Je ne pense pas que ce sera facile pour Jenson. Lewis est très rapide et il connait l’équipe depuis plusieurs années. Vous avez pu voir ce qu’il a fait en 2007 quand Fernando Alonso était chez McLaren. Donc j’ai hâte de voir ce qui va se passer chez McLaren mais aussi chez Ferrari, où Alonso et Massa ont eu leurs moments chauds aussi dans le passé. De toute évidence en Allemagne les gens sont plus intéressés par Michael et Nico, avec la rivalité entre ces deux pilotes allemands. Beaucoup de chose peuvent arriver dans ces équipes. Alors qu’avec Mark Webber je m’entends très bien, notre rivalité est saine."