Sauber espère avoir plus de chance au Canada

L’objectif sera de marquer le plus de points possible

Par D. Thys

2 juin 2012 - 16:30
Sauber espère avoir plus de chance (...)

Le rendez-vous de Montréal rappelle de très bons souvenirs à l’équipe Sauber puisque c’est là-bas qu’elle avait remporté en 2008 sa seule victoire à ce jour en F1 grâce à Robert Kubica. Cette victoire s’était même transformée en doublé puisque la deuxième place était revenue à son équipier Nick Heidfeld. Un tel exploit est-il possible pour Sauber la semaine prochaine ?

"Il y a des virages rapides et d’autres plus lents à Montréal ; notre voiture devrait apprécier ça," déclare Kamui Kobayashi. "L’année passée, j’étais deuxième sur la grille du deuxième départ après la pluie, mais ensuite, nous avons eu des problèmes pour faire monter nos pneus en température et je suis persuadé que la voiture de cette année a fait des progrès dans ce domaine. Nous verrons bien ce que nous pourrons faire, mais je suis persuadé que Montréal est l’un des circuits où nous serons forts. Je n’ai jamais signé un bon résultat là-bas, mais j’espère remédier à ça cette fois-ci."

"Ce sera ma première participation au Grand Prix du Canada, car l’année passée, je n’avais fait que quelques tours le vendredi matin avant que je réalise que je ne me sentais pas assez bien pour rouler," raconte Sergio Perez. "J’étais étourdi au volant de la voiture et c’était la conséquence de mon accident à Monaco. Selon moi, nous avons eu beaucoup de malchance lors des dernières courses, mais nous avons un bon rythme comme je l’ai encore prouvé avec mes chronos à Monaco. Je suis impatient d’aller au Canada et d’y faire du bon boulot et donc d’y marquer le plus de points possible. C’est un tracé rapide et fluide sur lequel on roule très près des murs. C’est difficile et excitant."

Giampaolo Dall’Ara, le responsable des opérations en piste, fait la liste des exigences du tracé de Montréal. "Le premier défi à relever est de trouver la meilleure efficacité aérodynamique, car le niveau d’appuis aérodynamiques et la traînée sont moins importants que sur de nombreux autres circuits. La voiture passe beaucoup de temps en ligne droite et il y faut donc la meilleure vitesse de pointe possible. Mais il y a aussi l’épingle et d’autres virages lents ; il faut donc une voiture bien équilibrée lors des freinages et qui possède une bonne motricité."

"L’autre challenge à relever concerne les pneumatiques qui seront les mêmes qu’à Monaco. Nous ne nous attendons pas à avoir des problèmes avec le mélange le plus tendre en qualification, mais il faudra ensuite trouver la meilleure stratégie possible pour tirer le maximum de ces pneus. Ce qui sera différent par rapport à l’année passée, c’est qu’il n’y aura qu’une seule zone d’activation du DRS, mais je ne m’attends pas à ce que cela fasse une grande différence, car les dépassements ne sont pas trop difficiles à Montréal. Nous aurons un nouvel aileron arrière et d’autres petites modifications," ajoute l’ingénieur italien.

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