Russie 2016, Sotchi : Le point technique

Ce qu’il faut savoir avant Sotchi

Par Franck Drui

24 avril 2016 - 17:31
Russie 2016, Sotchi : Le point technique

Le Sotchi Autodrome possède de nombreux éléments caractéristiques des circuits urbains, à l’image de ses murs et des nombreux virages à 90°. Néanmoins, sa longue ligne droite et sa surface extrêmement lisse en font un tracé à part. Le troisième virage place les pneus sous d’incroyables pressions, mais le reste de la piste est relativement tendre avec les gommes. N’attendez pas beaucoup d’arrêts aux stands même si les murs peuvent être mener à des interventions de la voiture de sécurité.

Types de pneumatiques disponibles

Supertendres : Le composé le plus tendre disponible est toutefois assez endurant pour supporter les demandes du troisième virage.

Tendres : La valeur sûre en Russie.

Medium : Il devrait être discret ce week-end, certaines équipes en ayant amené que le strict minimum avec elles. 

Groupe propulseur

Malgré son look urbain, Sotchi présente deux principales lignes droites et une courbe rapide. La vitesse de pointe y atteindra 330 km/h pour une moyenne dépassant les 200 km/h. Environ 60 % du tour se négocie à plein régime, bien plus que la moyenne des circuits urbains classiques.

Le tour débute par une courte période de pleine charge. La ligne droite des stands se prolonge dans le deuxième virage pour une accélération continue de 15 secondes. Le tracé ne propose qu’une seule autre longue section à plein régime : la courbe reliant les virages 10 à 13 à l’opposé du circuit. Une portion de 900 mètres parcourue en 12 secondes.

La consommation d’essence étant élevée, l’objectif sera de récupérer le plus d’énergie possible au freinage. Neuf des 18 virages requièrent de fortes décélérations où le MGU-K pourrait emmagasiner assez d’énergie pour compenser les besoins gourmands besoins du moteur à combustion interne.

Le deuxième secteur est très saccadé avec ses virages à 90° offrant au MGU-K de nombreuses occasions pour récupérer de l’énergie. Les deux principales zones de freinage se situent aux virages 2 et 4. Les voitures y décélèrent jusqu’à 120 km/h après une décélération d’environ deux secondes.

Le virage 3, courbe entourant le complexe olympique, se négocie à fond. L’accélération continue permet au MGU-H de disposer d’un flux constant de gaz d’échappement pour récupérer l’énergie de la chaleur dissipée.

Côté circuit

Circuit permanent, Sotchi possède les caractéristiques d’un tracé urbain. Les murs sont proches et la piste longe des bâtiments dans une série de virages serrés négociés sur le deuxième ou troisième rapport.

La ligne droite des stands et l’entrée du virage 2 forment la zone la plus rapide du circuit. Avec le DRS activé après 15 secondes d’accélération, les vitesses y dépassent les 330 km/h. Un bon freinage où le monde se pressera au premier tour. La grande zone de dégagement permet de bonnes occasions pour dépasser.

Le long troisième virage sera impitoyable pour les voitures sous-vireuses tout en faisant pression sur le pneu avant droit.

Une séquence rapide de freinages et de reprises forme cette section. Le circuit requiert un bon freinage entre les virages 4 et 10 ainsi qu’entre le treizième et dix-huitième.

La sortie du virage 10 à l’entrée du virage 13 est la deuxième longue section du circuit se négociant à plein régime. Neuf cents mètres seront avalés en douze secondes.

Trouver la bonne trajectoire au freinage du virage 13 est un défi après l’enchaînement des deux virages précédents à pleine charge.

Les vitesses descendent à près de 80 km/h dans le virage le plus lent. L’étroite entrée de la voie des stands piégera les imprudents.

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