Rosberg surveille le retour en force de Red Bull

Solide leader du championnat, Nico Rosberg ne fait pas seulement attention à son équipier dans la lutte pour la victoire. S’étant éliminés en Espagne, les pilotes Mercedes ont assisté impuissants à la victoire de Max Verstappen et quinze jours plus tard, Daniel Ricciardo était en position d’aller chercher la victoire avant qu’une erreur aux stands ne le prive de ce succès. Une montée en puissance de Red Bull qui inquiète le vainqueur des quatre premières courses de la saison.

"Ca commence à être chaud en effet" confirme Rosberg. "Ils étaient très forts à Monaco et sont revenus sur nous très rapidement. Monaco fait partie des circuits très spécifiques et l’écart était plus important à Barcelone, mais c’est une bonne chose pour notre sport qu’on se batte contre d’autres voitures. Je pense que nous avons encore la meilleure voiture".

"Le Grand Prix de Monaco était compliqué mais je ne suis pas démoralisé. Il y a des mauvais jours, ce n’était pas le premier et ça ne sera pas le dernier. C’était un peu difficile de devoir laisser passer Lewis mais c’était une décision simple puisque c’était la seule chose à faire. Je ne vais pas y repenser ou y réfléchir, on se bat pour le championnat et ça aurait très bien pu être l’inverse. C’est la nature même de notre sport, car avec une voiture adverse devant nous, la seule chose à faire était d’essayer de la battre et nous y sommes parvenus. Ca valait le coup et j’ai tout de même contribué au succès de l’équipe. Je me sens très bien, et je ne vais pas me lamenter sur une course car il y en aura d’autres" relativise Rosberg.

Peu à l’aise dans les rues de la Principauté au volant d’une Mercedes loin d’être parfaite, le pilote allemand n’a pas réussi à être en confiance : "De ce fait, je restais un peu plus loin de la limite et les pneus ont refroidi, donc c’était un cercle vicieux. C’était simplement une mauvaise journée, tout est arrivé en même temps, et surtout à Monaco quand on rencontre des problèmes on chute très vite. Ce circuit ne pardonne rien et c’est comme ça que l’on signe un mauvais résultat".