Rosberg ne pense pas au championnat

Il faut oublier les points perdus

Par Camille Komaël

17 août 2013 - 14:34
Rosberg ne pense pas au championnat

Avec deux victoires et trois poles, le bilan de Nico Rosberg à la mi-saison est plus que satisfaisant, et l’Allemand s’en réjouit, même s’il sait que le vrai objectif de Mercedes n’est pas encore atteint.

"De manière générale, c’est une bonne année pour nous. On a pu fêter des succès, des victoires, des poles, etc... Et c’est aussi agréable d’avoir une voiture aussi rapide. En même temps, il nous manque la constance et nous ne sommes pas encore là où nous voulons être. Nous voulons être les meilleurs."

Si Rosberg a une victoire de plus qu’Hamilton, il compte en revanche moins de podiums et surtout moins de points au championnat. Cela s’explique par une meilleure constance de la part d’Hamilton dans les points, sans oublier les soucis techniques connus par Rosberg.

Est-ce qu’il pense que sans tout ça, il serait devant son coéquipier britannique au champiionnat et en lutte pour le titre ? "Non, surtout pas, je n’y pense pas. Regarder en arrière n’aide pas. J’essaie de faire de mon mieux à chaque moment."

Le pilote Mercedes confie ainsi ne pas penser au championnat : "Je prends les courses les unes après les autres et je vais essayer de gagner encore quelques courses."

Il reconnaît néanmoins que les soucis qu’il a connus l’ont handicapé. "Bien sûr, trois abandons en dix courses, ce n’est pas l’idéal. Il faut ajouter à ça un ordre d’équipe et deux sessions de qualifications au Canada sans radio, et une erreur tactique au Nürburgring. Mais c’est du passé."

Bahreïn en flop, Monaco en top

Rosberg veut oublier le passé, mais certaines courses lui restent encore en travers de la gorge, car il en attendait beaucoup plus et la déception a été grande. Bahreïn est un exemple : parti de la pole, Rosberg n’a pas pu faire mieux que 9è. "Oui, c’était vraiment violent. C’est dur à digérer. On avait l’espoir de dominer la course et de gagner depuis la pole. Et puis dégringoler, encore et encore, c’est assez difficile."

Oublions donc cette course difficile et arrivons-en à quelque chose de plus joyeux : sa victoire à Monaco. Si l’Allemand admet que "chaque victoire procure une émotion différente", il ajoute toutefois que "la plus belle était celle de Monaco, et elle le restera probablement pour toujours". En effet, Nico Rosberg a grandi en Principauté, d’où le caractère spécial de cette victoire. "C’était pour moi très, très, spécial, parce que ça s’est passé à la maison."

Mercedes, un mythe

Et le pilote Mercedes est convaincu que d’autres victoires vont suivre, car il estime disposer de la meilleure voiture du plateau, en terme de vitesse en tout cas. les problèmes de pneus ne semble plus d’actualité. "Nous avons la voiture la plus rapide. Nous pouvons sûrement encore nous améliorer, mais en général notre voiture est très, très rapide. Il n’y a qu’en course où nous avons des problèmes avec les pneus. Mais à Budapest nous avions tout sous contrôle. Les nouveaux pneus semblent mieux nous convenir."

Enfin, Rosberg n’est pas insensible à l’histoire de Mercedes en F1, et il veut pouvoir en faire partie. "Je pense toujours à l’histoire derrière les flèches d’argent. Il y a peu, j’étais à Goodwood. La voiture la plus chère qui n’ait jamais été vendue est une Mercedes. Et j’ai pu la conduire. On se rend alors compte de l’histoire qu’il y a derrière. C’est assez spécial."

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