Robin Frijns a trouvé un volant en GP2 pour Bahreïn

Le Néerlandais Robin Frijns est le pilote de réserve de l’équipe Sauber, mais il pourrait ne pas être débordé cette année.

En effet, le champion en titre du championnat Formula Renault 3.5 ne devrait pas avoir la possibilité de rouler le vendredi matin en Grand Prix et il ne pourra pas non plus aider au développement de la Sauber dans un simulateur informatique puisque l’équipe suisse ne dispose pas d’un tel outil.

Sauber lui a alors conseillé de trouver un volant en GP2 pour ne pas rester inactif, mais Frijns veut une voiture très compétitive ou rien. "Nous voulons bien faire les choses ou pas du tout," déclarait Robin Frijns le mois passé dans les colonnes du Telegraaf.

L’équipe Sauber serait d’ailleurs très contrariée par le refus de Frijns de certaines offres qui lui ont été faites pour disputer le championnat GP2 cette année.

"L’argent n’était pas le problème, il aurait pu rouler sans rien débourser et je vous parle là d’une très bonne équipe," affirme une source proche de l’équipe Sauber. "Des dizaines de pilotes auraient fait n’importe quoi pour recevoir une telle offre."

"En général, nous préférons que nos jeunes pilotes restent actifs comme ce fut le cas par le passé avec Esteban Gutiérrez," explique Monisha Kaltenborn, la directrice de Sauber. "J’ai entendu dire que Robin avait refusé plusieurs offres de la part de bonnes équipes, mais je veux l’entendre de sa bouche cette fin de semaine à Bahreïn."

A la dernière minute, Robin Frijns a toutefois trouvé un accord pour rouler à Bahreïn avec l’équipe Hilmer. "Nous espérons qu’il pourra participer à toute la saison avec nous," précise Franz Hilmer, le patron de cette équipe.

Frijns affirme pour sa part qu’on ne lui a pas forcé la main pour accepter ce volant et que son attitude n’a rien à voir avec de l’arrogance…

"Ce n’est pas de l’arrogance," explique-t-il sur formule.nl. "Avec les autres équipes je devais leur apporter de l’argent et je n’en ai pas. Hilmer m’a dit que je pouvais rouler à Bahreïn gratuitement et j’aurais été fou de refuser cela. Ce que je veux, c’est rouler, rien de plus. Pour le moment il ne s’agit que d’un accord pour une seule course, mais j’espère que tout ce bavardage va disparaître ; Dire que je me sens trop bon pour le GP2 n’a vraiment aucun sens."