Renault Sport présente les défis du circuit de Sakhir

Chaleur et nuit au programme

Par Franck Drui

2 avril 2014 - 14:15
Renault Sport présente les défis (...)

Rémi Taffin, directeur des prestations piste Renault Sport F1, présente les défis du circuit de Sakhir.

"Le circuit de Sakhir partage les mêmes caractéristiques que les autres tracés apparus ces dernières années en Formule Un, à savoir de longues phases de pleine charge entrecoupées de virages serrés qui se négocient à basse vitesse.

Le circuit comporte quatre lignes droites, à commencer par celle des stands, distante d’un kilomètre. Vient ensuite un segment de 500m situé entre les virages 3 et 4, puis une portion plus longue qui relie les virages 10 et 11, et enfin une autre ligne droite de 1km qui opère la jonction entre les virages 13 et 14. Le moteur à combustion interne et le turbocompresseur tournent à plein régime 60% du temps sur un tour, ce qui place le tracé de Sakhir dans la moyenne du calendrier F1 en termes de contraintes exercées sur le moteur. Les lignes droites permettent au MGU-H de récupérer une quantité d’importante d’énergie à l’échappement, mais il est primordial que la génératrice électrique passe ensuite rapidement en mode « moteur » pour offrir une traction idéale en sortie de virages lents. Opter pour des réglages neutres et progressifs sur le groupe motopropulseur permettra de signer des chronos satisfaisants. Ce sera clairement notre objectif dès le début du week-end.

La portion du circuit située entre les virages 4 et 8, puis entre les courbes 11 et 13, offre des zones de freinage important, soit autant d’occasions pour le MGU-K de conserver la batterie rechargée au maximum. Cet aspect de la gestion d’énergie est d’autant plus important que le MGU-K alimente le V6 dans les quatre lignes droites évoquées plus tôt.

Avec Sakhir, nous enchaînons sur une nouvelle course disputée dans un pays où les températures sont élevées. Comme en Malaisie, la chaleur environnante, qui peut atteindre jusqu’à 45°C, nous obligera à veiller au refroidissement du propulseur. Nous avons constaté à Sepang que nous évoluions sur le fil du rasoir dans ce domaine et qu’une différence de quelques degrés pouvait avoir une véritable incidence sur les performances des groupes motopropulseurs. Même si nous ne nous attendons pas à rencontrer de difficultés particulières en raison de la chaleur, nous y restons attentifs. Bien sûr, le fait que le Grand Prix se déroule de nuit cette année et que les séances ont lieu plus tard dans journée nous facilite un peu la tâche. Nous devrions avoir la chance de composer avec des températures moins élevées, mais cela n’est pas garanti non plus. Elles dépassent parfois allègrement les 30°C à 19 heures !"

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