Renault F1 s’attend à avoir moins d’évolutions que les autres à Barcelone

Il y a eu un nouveau package introduit à Bakou

Par Franck Drui

4 mai 2018 - 15:08
Renault F1 s'attend à avoir (...)

La cinquième place obtenue par Renault F1 lors du dernier Grand Prix, à Bakou, constitue le meilleur résultat de l’équipe depuis son retour en Formule 1 en 2016.

La saison se poursuit dans un environnement plus familier, avec la première course européenne. Directeur technique de l’équipe, Bob Bell explique les tenants et aboutissants du Circuit de Barcelona-Catalunya.

Quels sont les défis posés par le circuit de Barcelone ?

C’est une piste idéale pour les essais, avec un mélange entre des courbes rapides et des virages plus lents. On peut avoir une bonne vision d’ensemble du fonctionnement de la voiture, ce qui est bénéfique pour son développement. Pour aller vite sur cette piste, il faut une voiture qui soit bonne aussi bien dans les secteurs rapides que dans les secteurs lents. C’est un beau circuit que l’on qualifie de ‘moyen’, car il permet de tester tous les aspects : la balance aérodynamique, la performance moteur, le freinage. Aucun point n’est prépondérant, tout doit être bon pour que cela se passe bien. Nous y avons effectué de bons essais cet hiver et il n’y a pas de raison pour que nous ne puissions pas reproduire cette bonne forme dans le cadre d’un week-end de course.

Les essais hivernaux effectués sur ce circuit facilitent-ils la préparation de cette course ?

Nous connaissons cette piste avec la nouvelle voiture mieux que n’importe quelle autre, mais cela ne change pas grand-chose en termes de préparation. Les conditions climatiques sont différentes, puisque nous passons d’un hiver rigoureux au début de l’été. La température de la piste sera différente et c’est souvent ce paramètre qui a la plus grande influence. Cet hiver, nous ne voyions pas de grande différence entre les Pirelli tendres et les ultra-tendres. Cela sera différent avec des températures plus élevées, d’autant que nous évoluerons sur le nouveau revêtement pour la première fois à cette époque de l’année. L’asphalte n’est pas particulièrement exigeant pour les pneumatiques, ce ne sera pas comme en Chine où de nombreuses équipes ont eu des difficultés avec leurs stratégies. Ce sera plus clair en Espagne.

Ce Grand Prix est souvent marqué par l’apparition d’évolutions significatives. Que sortirez-vous de votre chapeau ?

Traditionnellement, c’est effectivement en Espagne que toutes les équipes sortaient de grosses évolutions, notamment au niveau de l’aérodynamisme. Cette année, nous avons introduit un premier gros package aérodynamique à Bakou, à Barcelone, nous aurons moins de nouveaux éléments. Pour les prochains Grands Prix, nous avons prévu des évolutions plus ou moins visibles à chaque fois.

Comment résumeriez-vous le début de saison de Renault ?

Le sentiment est positif et c’est la conséquence de tout le travail effectué à l’usine durant l’intersaison et lors des essais hivernaux. Nous avions bien réussi ces tests, avec une bonne fiabilité. C’est ce qui ressort de nos premières courses avec une constance aux avant-postes. La performance de la voiture se situe au niveau de ce que nous pensions après les essais hivernaux. Nous pouvons compter sur une base solide, sur laquelle nous pouvons faire du développement et rendre la voiture encore meilleure au fil de la saison. La confiance est là et nous sommes persuadés de pouvoir nous battre là où nous voulons être. Ce n’est jamais facile et nous devrons pousser toute l’année pour sortir de nouveaux développements et rester devant le gros du peloton. En tous cas, nous sommes dans une bonne position, avec des fondations solides.

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