Renault F1 pouvait décrocher le podium à Suzuka

Frustration pour Boullier et son équipe

Par Franck Drui

11 octobre 2010 - 13:39
Renault F1 pouvait décrocher le (...)

Le Grand Prix du Japon de Renault F1 s’est avéré un peu plus court que prévu. Les deux voitures ont abandonné très tôt et la frustration s’est emparée de l’équipe. Une fin assez cruelle compte tenu de la compétitivité affichée par Kubica notamment depuis le début du week-end.

Le Polonais était troisième sur la grille, et a gagné une place au départ, Eric Boullier estime qu’il avait de bonnes chances de terminer sur le podium et de réduire l’écart qui sépare Renault de Mercedes GP au championnat. Mais cela n’a pas eu lieu. La course de Robert n’a duré que deux tours, et s’est terminée avec une roue arrière en moins.

"Je pense que nous devons être réalistes. Un podium était possible et nous sommes clairement déçus. Il faut aller de l’avant. Notre performance pure était pas si mal sur ce genre de tracés mais il faut encore améliorer la voiture pour la rendre plus facile à conduire. J’espère que nous pourrons signer quelques bons résultats d’ici la fin de la saison," commente Eric Boullier, le directeur de l’équipe française.

Renault ne sait pas encore exactement ce qui a causé cet abandon. Kubica a dit que la voiture lui avait paru étrange lorsqu’il était derrière la voiture de sécurité, et qu’il avait presque perdu le contrôle en cherchant à chauffer ses pneumatiques. A la fin de la course, Alan Permane a confirmé que l’équipe suspectait une rupture mécanique, mais que l’équipe allait d’abord analyser en détail toutes les données à sa disposition. Pour le moment, il est trop tôt pour Renault F1 pour livrer la moindre explication.

Renault quitte donc Suzuka les mains vides. L’écart qui sépare l’équipe de Mercedes GP a grimpé à 43 points alors qu’il reste trois courses. Après Singapour, Renault déclarait que terminer 4ème du championnat serait un défi : celui-ci est à présent encore plus difficile à relever. Mais Boullier ne veut pas abdiquer.

"Nous avons beaucoup de respect pour Mercedes, ce sont de sérieux rivaux et nous sommes revenus de loin pour pouvoir nous battre avec eux. C’est bien de pouvoir le faire mais ce n’est pas assez, on n’est pas heureux de cette situation et on ne va pas abdiquer. C’est une étape mais il faut rester réaliste, les pieds sur terre, tout en continuant à pousser pour rentrer dans le club des grands," ajoute-t-il.

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