Pollock renvoie les équipes et la FIA dos à dos

Après avoir recruté Gilles Simon

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2 août 2011 - 16:55
Pollock renvoie les équipes et la (...)

Le fait que Gilles Simon ait pu quitter aussi facilement son poste à la FIA pour rejoindre le nouveau motoriste PURE a pas mal fait parler en Hongrie, certains motoristes et équipes s’inquiétant d’un possible transfert d’information.

Responsable de PURE, Craig Pollock a pris note de ces réserves, et les comprend, mais renvoie les équipes et la FIA dos à dos. Il a fait ce qu’il estimait le plus approprié pour ses affaires et rappelle que ce n’est pas de sa faute si la FIA a libéré Simon sans contrainte particulière.

« J’ai eu une longue discussion avec Rob White – je l’ai volontairement pris à part parce qu’il s’était exprimé en conférence de presse FIA. Je peux comprendre sa position et je lui ai suggéré d’en parler directement avec Gilles Simon. Rob m’a clairement dit, cependant, que le problème n’était pas avec lui ou PURE, mais plutôt avec le système et la FIA », a expliqué Pollock à Autosport.

« Je suis très content que Gilles nous ait rejoints. Mais j’aimerais être clair : nous ne sommes pas ici pour nous battre contre les autres motoristes, nous sommes ici pour travailler avec eux et nous assurer que le sport soit plus fort à l’avenir », a-t-il ajouté.

Il a tout de même reproché à certains d’en avoir fait un peu trop.

« Ils n’ont pas donné leurs business plans ni tous leurs plans techniques. Je pense que c’est une légère exagération », a-t-il indiqué. « Ils ont tous pris part à des réunions et à des discussions libres. Dans ces discussions libres, chaque constructeur sait ce que font les autres. Mais je peux les comprendre. Si j’étais un constructeur châssis et que je débauchais Adrian Newey de chez Red Bull, je suis sûr que certains ne seraient pas très contents. Je pense que la situation est un peu celle-là. »

Les équipes souhaitent discuter de la question avec la FIA, afin que celle-ci revoit les contrats de ses employés et leur impose au moins une période de battement suffisante à la fin de leur contrat.

« Nous allons en parler avec la FIA. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Nous n’allons pas changer cette situation mais je pense qu’il serait utile d’avoir quelques garanties pour l’avenir », confiait Martin Whitmarsh.

« Pour moi, c’est un problème. Il a eu accès à beaucoup d’informations parce qu’il parlait avec beaucoup de motoristes. La FIA devrait au moins libérer ses employés avec une période de battement suffisamment longue pour qu’il n’y ait pas de transfert de technologie », ajoutait Eric Boullier.

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