Pneus Pirelli : Alonso est encore dans le flou

Que faut-il penser des pneus après cette première journée d’essais libres à Melbourne ? Pas grand-chose, car selon Fernando Alonso, la piste va encore évoluer d’ici dimanche et il n’y a donc pas lieu de paniquer.

"Nous n’aurons pas une idée claire sur notre stratégie avant dimanche," affirme le pilote espagnol. "Nous resterons très ouverts. Nous aurons de toute façon de l’essence pour boucler toute la course et il n’y a donc aucune raison de paniquer et de définir dès aujourd’hui le moment de nos arrêts. Lorsque les pneus seront morts, nous les changerons et si les pneus ne le sont pas, nous ne nous arrêterons pas. Nous serons tous logés à la même enseigne."

Que pense-t-il de ces pneus ? "Ils ont pris une direction très claire chez Pirelli. Ils ont fait ces pneus avec l’objectif très clair qu’ils se dégradent plus vite afin qu’il y ait plus d’arrêts au stand et donc plus de spectacle. C’était une demande de la FIA et ils ont donc fait ce qui leur était demandé. Les pneus se dégradent très vite, mais en même temps ils fournissent une bonne adhérence, car nos temps sont plutôt compétitifs malgré la perte du double diffuseur. Selon moi, ils ont fait du bon boulot."

Alonso a toutefois un petit reproche à faire aux pneus durs. "Nous aimerions peut-être des pneus durs qui montent plus rapidement en température. On a besoin de nombreux tours pour que la température soit idéale, mais lorsque cela arrive, les pneus sont déjà à la corde. Il y a donc une difficulté à surmonter là. Ceci mis à part, les pneus se comportent bien et comme ils sont les mêmes pour tous, il ne nous reste qu’à nous y adapter."